Coup d’envoi du lifting Weeshuisweide inauguré avec un bang

« Mitrailleur, vous pouvez tirer. » Le premier capitaine crie l’ordre à Joop Slomp depuis la Weeshuisweide. L’échevin de Coevorder met alors immédiatement la flamme dans la mèche d’un énorme canon. Quelques secondes plus tard, le colosse crache du feu et le sol tremble sous le coup de tonnerre. Spectacle partout au château et à la mairie de la bastide. Et pour une bonne raison.

Avec ce coup, le pic de l’énorme lifting qui attend le centre-ville a été officiellement lancé. La Weeshuisweide, la première phase, sera abordée en premier. Maintenant une pelouse en grande partie simple, bientôt le ‘Vondelparkje’ de Coevorden.

Le Weeshuisweide va subir une refonte majeure dans l’année à venir. Cela s’est déjà produit en partie, sous la forme d’une tranchée fraîchement creusée à travers la prairie. Une référence au tracé des anciennes douves de la citadelle. L’eau revient près de la mairie, mais le canal est principalement rempli d’une mer de fleurs bleues.

Le long des bords de la prairie, il y aura un berceau, une sorte de couloir à feuilles caduques, auquel on pourra bientôt accéder par des portes en fer. Enfin, il y aura aussi une place de théâtre. Le parking sous-jacent de la Weeshuisstraat disparaîtra, mais des places supplémentaires seront créées sur le Molenbelt, à deux pas. L’ensemble du projet coûtera 1,3 million d’euros, soit deux cent mille euros de moins qu’annoncé l’an dernier.

L’approche de l’orphelinat Meadow fait partie du plan du parc du château, qui a été présenté en 2018. Outre la Weeshuisweide, le Markt, le Haven et la Citadelpunt (près de l’ancienne Rabobank) font également partie des plans, dans lesquels l’histoire et les histoires de l’ancienne ville fortifiée occupent une place prépondérante. Par exemple, l’ancienne halle du marché revient et le port est prolongé vers le centre. Au total, la municipalité y consacre plus de huit millions d’euros.

Coevorden veut passer du shopping à une ville plus touristique, explique le chef de projet Gert van der Kooi de la municipalité de Coevorden. « Coevorden était aux prises avec beaucoup de postes vacants jusqu’à il y a quelques années. » Il s’est également avéré difficile de rivaliser avec les villes commerçantes environnantes.

C’est pourquoi on a pensé qu’il fallait changer la barre. Le riche passé de l’ancien Coevorden doit devenir un atout dans le nouvel aménagement pour attirer les visiteurs. De Ganzenstad a déjà travaillé là-dessus, comme l’installation de mosaïques de la ville et la volonté de rendre à nouveau visible la fondation de la porte Bentheimer.



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