Coup Brindisi, Trento ko. Victoire de Trévise, Tortone, Vérone et Brescia. Scafati submerge Naples

La 13e journée : Burnell traîne les Pouilles, le couple Banks-Iroegbu décide du derby de Vénétie

La 13e journée de Serie A s’achève.La Happy Casa Brindisi, sans Nick Perkins, s’impose sur la Dolomiti Energia Trentino. Trévise, Tortone et Vérone gagnent également. Scafati submerge Naples

Trente-Brindisi 68-78

La Happy Casa Brindisi de l’entraîneur Vitucci ouvre son année 2023 avec une très lourde victoire 68-78 contre un Trento terne, faisant un bond significatif en vue du Final Eight de la Coupe d’Italie. Départ lancé des Pouilles qui ouvrent le bal avec Burnell et l’athlétisme d’Etou pour le foudroyant 0-7 à la 3′. Atkins a inscrit le premier field goal des noirs et blancs, qui appuyés par Crawford ont remis deux longueurs d’écart, pour subir à nouveau des contres orchestrés par Bowman et finalisés par Etou (7-13 à la 7e minute). Il touche également +9 Brindisi (10-19 à la 9e minute) qui subit dans les quatre derniers points consécutifs de Ladurner pour 14-19. L’Aquila accueille de nouveau l’Espagnol sur le parquet de la BLM Group Arena et le talent bleu qui sert d’abord Crawford puis repart seul avec un tir de moyenne distance en équilibre précaire pour -4 (22-26) est d’emblée précieux. Bowman prend le fauteuil et marque six points en finale, prolongeant jusqu’à +8 (28-36). Au retour des vestiaires, le match s’enchaîne en nombre de tirs avec Trento qui reprend confiance avec la longue distance, se rapprochant du -4 (38-42 à la 25e minute). Cependant, Brindisi acquiert de la compacité qui redessine l’avantage avec les paniers de Bayehe et Etou. À la fin, Bowman frappe par derrière l’arc pour +12, atténué par des paniers Atkins pour 45-53. Les Pouilles ont été meurtrières en quatrième période avec des triplés de Burnell et Bowman pour le +13 (46-59). Avec l’appui de Reed pour le nouveau +13 (53-66), Flaccadori s’allume et emballe le partiel 7-0, écrivant -6 à la 36′ (60-66) mais c’est encore Bowman qui redonne neuf longueurs d’avance au son. Flaccadori s’obstine à mettre dans le panier du -5 (64-69) mais c’est Burnell, star de la soirée avec 18 points et huit rebonds en 31′ qui ferme les comptes avec six points consécutifs, dont le triplé de la pointe valable. comme une phrase sans équivoque cinquante secondes après le son de la sirène. (Roberto Buffa).

Trente : Atkins 16, Grazulis 12, Flaccadori et Crawford 10

Toast : Burnell 18, Bowman 16, Mascolo 13

Trévise-Venise 100-93

Toujours à 55 points du couple Banks-Iroegbu, nouvelle victoire – la troisième consécutive – pour Trévise. Après le limogeage de Tortona, les garçons de l’entraîneur Marcelo Nicola (toujours sans Sokolowski) remportent le spectaculaire derby face au Reyer Venezia, dans un Palaverde sold out et festif. Déjà au départ, les intentions de l’équipe locale sont comprises, qui commence là où elle a terminé à Tortona, avec un 13-2 qui voit Banks et Iroegbu comme des protagonistes absolus. Reyer la laisse se défouler et revient rapidement dans le jeu avec Moraschini et un Spissu infaillible, donc après 10′ le tableau d’affichage indique 23-24. Avec l’entrée de Tessitori, Venise trouve des points faciles dans la zone mais, même avec des rotations limitées, les locaux ne lâchent rien. On est allé à la pause à 48 partout et avec Spissu à 19, mais c’est en deuxième mi-temps que le match s’est enflammé. Reyer tente immédiatement de briser l’équilibre, trouvant +5 avec Watt, mais Trévise ne s’effondre pas et renverse l’inertie avec une course de 18-6 qui fait exploser Palaverde. Pourtant, Venise est toujours là et on entame le dernier quart pratiquement à égalité, 74-73. C’est un équilibre qui dure presque jusqu’à la fin, avec des rythmes beaucoup plus lents et une action traînante jusqu’à la toute fin. Trévise a quelque chose en plus et parvient à entrer dans les 2′ restantes avec une marge de cinq points : Reyer essaie, mais Banks et Zanelli ne ratent rien. (Alberto Mariutto)

Trévise : Banks et Iroegbu 30, Cooke 12

Venise : Spissu 21, Watt 15, Tessitori 14

Varèse-Tortona 88-89

Avec un dernier quart-temps très solide, s’appuyant sur le physique et l’expérience de ses grands hommes Cain-Radosevic et l’excellent Daum en évidence, Tortona envoie cinq joueurs à deux chiffres et déjoue la belle performance d’un Colby Ross de 46 (35 points, avec 8/11 à partir de 2, 4/6 à partir de 3 et 10 passes). Au départ, Ross appuie aussitôt sur l’accélérateur et Varèse cherche le break (+6 13-7 en 4’30 »). Ramondino répond par une zone qui fait baisser les pourcentages du quintette à domicile (2/8 de 3 à 10′) et donne un set extérieur de 11-2 (15-18 à 8’30 »). Si Woldetensae s’enflamme de loin avec trois triplés d’affilée, la régularité de Daum garantit l’avantage extérieur, qui s’étend à +8 (27-35 à 15’55 ») avant que l’habituel Ross (6 passes d’intervalle déjà longues) ne trouve le chemin. battre la défense piémontaise, permettant à Openjobmetis un break de 17-5 (44-40 à 19’30 »). Quand Brown fait aussi peser son talent des deux côtés du parquet, l’équipe de Brase peut s’envoler à +13 (72-59 à 28’23 ») avec un troisième quart-temps de 29 points au total. Tortona a le mérite d’y croire et aborde l’ultime période avec une série de 8-0 (73-70 à la 33e minute), bloquée par un contre d’Owens et un triplé de Brown. A la quatrième faute de l’ailier américain, cependant, un Candi positif avec 6 points d’affilée rétablit la parité au tableau d’affichage (76-76 à 35’05 ») tandis que ce sont Filloy et Radosevic qui concilient le nouveau +5 de Tortona ( 78-83 à 36’47). Ce n’est pas suffisant, car Ross est imparable et, à lui seul, donne l’avantage à l’équipe locale à son entrée dans la dernière minute (88-85 à 39’24 »). Filloy est implacable de loin (88-88), laissant 29″ au compteur : Ross percute la défense puis commet une faute à 1″ de la sirène, permettant à Christon de sceller un précieux succès piémontais d’un lancer franc aux 4 700 de la quatrième consécutive à guichets fermés à Masnago. (Antonio Franzi)

Varèse : Ross 35, Woldetensae 17, Brown 15

Tortone : Daum 17, Radosevic 14, Christon, Filloy et Cain 10

Vérone-Trieste 88-81

Tezenis Verona a gagné 88-81 contre Pallacanestro Trieste, commençant 2023 avec une victoire à domicile qui ne s’était pas produite depuis le 2 octobre dernier. Au Forum AGSM, c’est l’équipe à domicile qui sort le mieux des starting-blocks, comme en témoigne la série de 11-4 dans les 75 premiers », scellée par le dunk de Taylor Smith sur la passe décisive de Karvel Anderson. Cependant, Trieste démontre sa volonté de donner une continuité à ce qui avait été vu lors de la finale 2022 en revenant dans le jeu avec les paniers de Corey Davis et prend également la tête à 3’12 » de la première mi-temps, avec le dunk gagnant de Spencer (17- 18). La première période se termine avec les Giulians en avance de 2 points. Trieste tente de s’enfuir en plein cœur de la seconde période, mais Tezenis a d’autres idées et remporte un 12-3 grâce auquel il prend d’abord l’avantage avec le tir à 3 points de Casarin puis prolonge jusqu’à +5 avec le 2/ 2 de la ligne d’Udom, un écart qui reste le même jusqu’à la sirène en fin de première mi-temps (47-42). L’appui gagnant de Gaines à 1’08 » après son retour sur le parquet vaut l’égalité à 47. A partir de ce moment, cependant, Tezenis ferme la défense et se concentre sur le physique de Johnson et Smith en attaque, ainsi que sur la précision d’un Anderson capable d’apposer sa signature sur +9 avec l’arrêt et le coup gagnant à 4’32 » du dernier mini-intervalle. Anderson se charge de clore la discussion : son tir en suspension par derrière est gagnant et à 82 » de la fin il remet 9 points entre les deux équipes (88-79). Le dernier panier de Trieste, signé Deangeli, ne sert qu’à combler l’écart : à la sirène c’est 88-81 pour Vérone.

Vérone : Anderson 19, Casarin 12, Smith 12

Trieste : Spencer 20, Bartley 14, Gaines 13

Virtus Bologne-Milan 74-96

(ici le rapport)

Sassari-Brescia 92-94 ap.

Le marathon PalaSerradimigni récompense Brescia, après un match composé de longues déchirures alternées l’équipe de Magro trouve le break décisif avec Della Valle après une prolongation. Première partie de compétition en équilibre, mais composée de plusieurs tronçons d’un côté à l’autre. Brescia trouve de la place au poste bas avec Odiase, tandis que Sassari accuse initialement les faibles pourcentages de longue distance. L’équipe de Magro semble pouvoir dicter le rythme et construire un break important, notamment avec l’apport des deuxièmes lignes, mais Massinburg et ses partenaires semblent manquer de maturité, concédant dans les meilleurs moments des opportunités que Sassari d’expérience maximise. C’est le travail des ailiers qui permet au Dinamo de rester dans la lignée avec Kruslin et Robinson sur les boucliers. 40-44 à 20′. Après la longue pause, Sassari change de visage, l’équipe de Bucchi domine dès le rebond et élève le rythme, annule les ailiers de Brescia et vole en attaque, avec Jones et Bendzius protagonistes d’un quart de 29 à 13 qui met les invités dans les cordes. Pourtant, le match est loin d’être terminé, Brescia retrouve de l’énergie mentale et physique dans le dernier quart-temps, la défense et la précision dans la ligne de Taylor et ses acolytes, valent le contre-break qui entraîne le nouvel invité à dépasser. Le match ne se joue même pas dans les dernières possessions, Brescia creuse le +3 et la percée de Robinson sur Cournooh semble trancher le match, mais le meneur américain se rattrape tout de suite après, rate volontairement le second lancer franc à 6 » de 40 ‘ puis trouvant le rebond, ce qui permet à Jones de marquer le panier qui emmène le match en prolongation à une altitude de 84. On va encore point à point même dans le temps additionnel, manque de lucidité mais pas de courage, Coournoh et Della Valle construisent le +5, Bendzius tente de combler l’écart tout seul à 8″ de la fin, mais le 02 dans la ligne n’aide pas les hôtes, Gabriel ne fait pas mieux et pour Sassari la même situation se présente qu’à la 40’ , Robinson fait 12 mais Brescia trouve cette fois le rebond qui enlève la dernière chance de match nul aux propriétaires, conquérant le PalaSerradimigni. (Nicola Cascioni)

Sassari : Jones 21, Bendzius 19, Robinson 17

Brescia : Taylor, Della Valle 18, Gabriel 13

Scafati-Naples 96-61

Le derby campanien a pour maître absolu Scafati, qui asphalte Naples (96-61) au Palamangano, mettant en difficulté l’entraîneur Buscaglia, sa troisième défaite d’affilée. Scafati, de son côté, remporte le cinquième match des six derniers jours et commence à rêver du Final Eight de la Coupe d’Italie. Un monologue entièrement de la marque Scafatese, le derby, dans le Palamangano à guichets fermés. Scafati domine avec Pinkins, Mvp (24 points et 11 rebonds), Okoye (21) et le leadership montant de Julyan Stone (10 points et 11 passes). Naples sans personnalité, s’est effondré définitivement en seconde période, contesté par ses supporters. Première prolongation de Scafati en fin de premier quart-temps avec des triplés de Pinkins et Imbrò (20-12 à la 9e minute) atténués par les lancers francs d’Uglietti qui clôturent la fraction sur 21-15 pour les hôtes. Dans le deuxième quart-temps, Scafati prolonge encore avec deux triplés consécutifs de Stone (38-25 à la 17e minute) pour +13. De retour sur le terrain, les triplés de Logan creusent le sillon (63-35 à la 26e minute), alors que Napoli ne marque plus. Dernier quart-temps avec Scafati qui n’arrête pas et atteint même le +42 (95-53 à la 37e minute). (Luca Di Russo)

Scafati : Pinkins 24, Okoye 21, Stone 10.

Naples : Howard 14, Michineau et Stewart 9.

Reggio Emilia-Pesaro 95-76

(joué le 30/12, ici le reportage)



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