L’attaquant de retour de son prêt à Marseille est hors projet : les pistes argentines se sont refroidies, la route d’Istanbul gagne du terrain
Parmi les joueurs de retour des différents prêts que doivent gérer Marotta, Ausilio et Baccin, Joaquin Correa mérite un chapitre à part. Après ses deux premiers passages chez les Nerazzurri, l’attaquant argentin revient d’une nouvelle saison décevante à Marseille. Gagner la Ligue Europa, débouchant sur une qualification pour la prochaine Ligue des Champions, aurait déclenché l’obligation de rachat de l’Olympique. Cependant, l’Atalanta a ruiné ses plans en éliminant les Français en demi-finale. Et l’Inter risque des pertes en capital, ayant payé plus de 30 millions en 2021 pour l’arracher à la Lazio. Comme Arnautovic, le Tucu il vieillit (il aura 30 ans en août), il a encore un an de contrat et il gagne beaucoup : 3,5 millions. Un double problème, étant donné qu’il ne fait plus partie du projet technique d’Inzaghi et qu’il n’est pas facile de lui trouver une place à monétiser avant son expiration.
Choses turques
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On avait parlé d’un retour en Argentine, dans les deux équipes avec lesquelles le Tucu avait commencé sa carrière – River et Estudiantes -, mais les pistes sont devenues froides. Tout comme celui qui a conduit au nouveau promu Côme. Désormais, les espoirs de l’Inter se dirigent plutôt vers la Turquie, avec Galatasaray et Fenerbahce (où Mourinho vient d’arriver) qui ont une puissance économique et pourraient se concentrer sur la renaissance d’un joueur qui a du talent à revendre mais qui peine à l’accompagner avec intensité et continuité. L’Inter demande 10 millions pour éviter la perte en capital, les deux clubs visent une décote mais l’impact sur le salaire pourrait aussi aider la négociation.