Mercredi, le ministère public de Maastricht a exigé des travaux d’intérêt général contre un homme et une femme pour avoir menacé le personnel du GGD à Heerlen. Le ministère public a exigé 100 heures de travaux d’intérêt général contre la femme, quatre-vingts heures contre l’homme. Tous deux ont également été requis de deux mois de prison avec sursis et d’une interdiction de se rendre dans un site d’injection de GGD pendant les six prochains mois. Le juge rendra son verdict jeudi à 14 heures.
Mark F., 48 ans, et Sandra M., 49 ans, tous deux de la commune de Heerlen, sont contre la vaccination. Avec leurs alliés, ils ont envahi un site d’injection de GGD les 9 et 10 février et harcelé employés et visiteurs. Ils ont accusé des employés de meurtre et de génocide. Ils ont refusé de partir à la demande du GGD.
Selon le ministère public, les suspects se sont rendus coupables d’agression, de menaces, de coercition, d’atteinte à l’ordre public et d’insultes aux employés du GGD. Ainsi F. dit : « Vous serez tout de suite pendu à une ficelle. Il a par la suite expliqué cette déclaration à la police, affirmant que des tribunaux populaires seront bientôt mis en place, d’où cela pourrait être une des conséquences. Sandra M. a haut et fort accusé les GGD de génocide, et les a traités de « mongols » et de « meurtriers ». Elle a également menacé un employé avec les mots « tu vas mourir ». Elle a frappé un employé, dit-elle en urgence, alors qu’il tentait de lui prendre un téléphone portable.
« Vous restez à l’écart des travailleurs sociaux », a déclaré le procureur de la République. « Ils ont délibérément utilisé la force et ont illégalement clarifié leur point de vue. » Par l’intermédiaire d’un avocat, le GGD Zuid-Limburg a déclaré au tribunal que le groupe d’intrus avait diffusé des images de l’incident sur Internet sans autorisation, à la suite de quoi les employés ont gravement porté atteinte à leur vie privée.
Les deux suspects ont déclaré lors des audiences sommaires qu’ils avaient de bonnes intentions et ont présenté leurs excuses.