Copropriétés solidaires, soins palliatifs, aides-soignants : voici toutes les nouveautés pour les personnes âgées

Feu vert définitif de la Chambre au projet de loi (déjà approuvé par le Sénat) qui régit certaines délégations au Gouvernement concernant les politiques en faveur des personnes âgées. Le projet de loi vise à mettre en œuvre certaines dispositions de la dernière loi de finances relatives notamment aux personnes âgées non autonomes et à atteindre l’un des objectifs du Plan National de Relance et de Résilience (accompagnement des personnes vulnérables, construction de maisons communautaires et prise en charge de la personne pour le renforcement des services à domicile et de la télémédecine, ainsi que pour le renforcement des soins intermédiaires de santé et de ses structures) qui fixe l’objectif d’adoption de la loi d’habilitation au premier trimestre 2023, et au premier trimestre 2024 que pour l’approbation des décrets législatifs délégués.

Droit aux soins à domicile

La disposition part de la reconnaissance du droit des personnes âgées à la continuité de la vie et aux soins à domicile. L’objectif est de définir un « projet d’aide individualisé » (PAI) qui indiquera l’ensemble des services sanitaires, sociaux et d’assistance nécessaires à la personne âgée.

Maisons familiales et copropriétés avec services de soutien

D’autres éléments importants sont la définition d’une gouvernance nationale spécifique des politiques en faveur des personnes âgées, chargée de coordonner les interventions ; la promotion de mesures en faveur du vieillissement actif et de l’inclusion sociale ; la promotion de nouvelles formes de cohabitation solidaire pour les personnes âgées et de cohabitation intergénérationnelle, également dans le cadre de maisons familiales accompagnées et de copropriétés, ouvertes aux membres de la famille, aux bénévoles et aux prestataires de services complémentaires de santé, sociaux et sociosanitaires

Des soins palliatifs aux interventions en faveur des aidants

Ainsi que, la promotion des interventions de prévention de la fragilité des personnes âgées ; l’intégration des instituts intégrés d’aide à domicile (ADI) et du service d’aide à domicile (SAD) ; la reconnaissance du droit des personnes âgées à recevoir des soins palliatifs à domicile et en hospice ; l’offre d’interventions en faveur des aidants familiaux.

Transfert d’argent et services personnels

L’article 5 contient une délégation au gouvernement, à exercer d’ici le 31 janvier 2024, relative aux politiques de pérennité économique et de flexibilité des services de soins et d’assistance de longue durée aux personnes âgées et aux personnes âgées non autonomes. Un premier domaine de délégation concerne le renforcement progressif des services d’assistance en faveur des personnes âgées non autonomes : à cet effet, un service universel est assuré, même à titre expérimental et progressif, pour ceux qui y optent, diplômés en fonction du besoin d’assistance spécifique et déboursable sous forme de transferts monétaires et de services personnels. Les ayants droit à l’allocation d’aidant ont le droit d’opter expressément pour la nouvelle prestation (le gouvernement est responsable de la discipline de la réversibilité du choix), qui comprend le déboursement monétaire et les services personnels.



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