Contre la Juve la confirmation : il n’y a pas d’Inter sans Brozovic. Et le changement en finale…

Le Croate est revenu après une seule séance d’entraînement complète avec le groupe et a été immédiatement décisif, notamment dans la phase de non-possession.

Il n’a fallu qu’une seule séance d’entraînement complète avec ses coéquipiers pour reprendre le milieu de terrain de l’Inter, définir le timing, couvrir les fuites, diriger et protéger. Simone Inzaghi retrouve Marcelo Brozovic et renoue avec le succès : celui contre la Juve a été une victoire au-dessus de tous les épisodes, c’est vrai, mais avec le Croate devant la défense, tout change. Ce sont les résultats qui parlent : dans le 5-0 contre Salernitana Brozo il y en avait, dans le 1-1 contre Turin il était absent, dans le 1-1 contre la Fiorentina également, à son retour sur le terrain l’Inter a battu le Stadium. Et en remontant un moment : l’ancien Dinamo Zagreb était sorti pour cause de disqualification lors du 0-2 contre Sassuolo et lors de la Coppa Italia contre Empoli, un match résolu uniquement en prolongation. Marcelo était absent deux matchs après la blessure de Liverpool, mais il a agi en dehors du terrain en signant le renouvellement du contrat jusqu’en 2026. En ce qui concerne l’Inter, Brozo est toujours là.

SES CHIFFRES

A Turin, lui aussi a dû souffrir avec ses coéquipiers. Il y avait de la rouille, comme c’est normal. Brozovic s’est souvent retrouvé dans le mixeur, la Juve – surtout en première mi-temps – a attaqué haut et quelques ballons perdus sont arrivés. Mais les sept du Croate ne sont rien comparés aux 22 de Barella et aux 15 de Perisic, compte tenu également du nombre de ballons touchés par Marcelo : 52 passes positives contre seulement cinq mauvaises. Brozovic, cependant, a été décisif surtout dans la phase de non-possession, où le match a été décidé compte tenu de la plus grande quantité de jeu exprimée par les bianconeri : cinq tacles réussis et huit interceptions, respectivement premier et deuxième parmi les Nerazzurri dans ces deux items statistiques. Pensez au sauvetage décisif en début de seconde période sur un centre de Dybala après un ballon perdu par Handanovic sortant.

LE MOUVEMENT

Inzaghi ne peut pas se passer de Brozovic et le changement en finale en est paradoxalement la preuve : l’entraîneur assure ainsi la présence du milieu de terrain face à Vérone. Quelques calculs s’imposent, considérant que sans que l’Inter croate ait perdu des points dans les matchs sur la carte pour gagner : mieux vaut salir davantage le match face à la Juve, en insérant Gagliardini et Vidal en finale, plutôt que de presser le Brozo de retour. Le changement à la 78e minute a inquiété certains supporters, Inzaghi a choisi cette voie et opté pour cette solution. Vu comment ça s’est passé, un bon coup. Brozovic a maintenant quelques jours pour se rapprocher encore plus de sa meilleure forme : le milieu de terrain de l’Inter n’existe pas sans Marcelo. Et le nouveau renouvellement jusqu’en 2026 rassure tout le monde.



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