Contrats des médecins, clash sur les horaires de travail. Des syndicats prêts à se mobiliser


C’est un clash sur les horaires de travail des médecins du National Health System (NHS) à la veille de la reprise des négociations à l’Aran pour le renouvellement du contrat de la catégorie. Un point crucial sur lequel les syndicats sont prêts à livrer bataille, tout en annonçant la mobilisation car, après 5 mois, le renouvellement du contrat est toujours au point mort.

Les syndicats rencontrent le ministre Schillaci

Un climat chaud dans lequel aujourd’hui, mardi 4 juillet, les organisations rencontrent le ministre de la Santé, Orazio Schillaci, pour faire le point sur les problèmes critiques du secteur et les interventions nécessaires. Le renouvellement du contrat porte sur la période triennale 2019-2021 et concerne 135 000 blouses blanches du NHS. La réunion est en cours.

Reprise des négociations à Aran

Le nouveau contrat apportera une augmentation moyenne de salaire égale à 4,5%, comme déjà prévu, alors que pour le contrat 2022-2024, ont souligné les syndicats, pour le moment les ressources économiques nécessaires n’ont pas encore été allouées. Aujourd’hui, les négociations à l’Aran reprennent, mais les syndicats définissent le projet de renouvellement comme « inacceptable » pour le moment.

Comparaison des heures de travail

L’un des points chauds de la comparaison est le temps de travail. Selon la loi, explique Pierino Di Silverio, secrétaire du principal syndicat des médecins hospitaliers, Anaao-Assomed, « les médecins doivent travailler 38 heures par semaine, mais en réalité nous travaillons en moyenne 70 et nous sommes déjà à la limite par rapport au La loi européenne sur le repos, qui prévoit 11 heures consécutives de repos après un quart de travail. Désormais, le nouveau projet stipule que les entreprises peuvent recourir à des heures de travail supplémentaires pour obtenir des résultats, en faisant des heures supplémentaires une partie d’un fonds générique. En effet, les heures supplémentaires ne sont pas payées adéquatement et il y a une super charge de travail pour les médecins. On tente de remédier à la pénurie de blouses blanches – dit-il – en surchargeant les médecins présents ».

En savoir plus

Toujours selon le président du syndicat Cimo, Guido Quici, « malgré les nombreuses tentatives de médiation d’Aran, les Régions, qui ont vraiment la balle en main et sont aux prises avec une grave pénurie de personnel de santé, afin de garantir les services ils entendent faire travailler plus dur et dans de pires conditions les quelques blouses blanches restantes, minant la qualité des soins et favorisant la fuite des hôpitaux vers le secteur privé et les coopératives ». En effet, la nouvelle formulation du temps de travail, souligne-t-il, « n’élimine pas le risque de devoir travailler sans limitation de durée, prévoyant des heures dépassant environ 57 euros par semaine », mais aussi « le nombre excessif de nuits et de jours fériés gardiens ». Par ailleurs, la mise en place du service délocalisé est envisagée, même à des dizaines de kilomètres de son lieu de travail. Ainsi s’introduit la figure du médecin itinérant. Mais le contrat, soulignent les médecins, « ne peut pas être un simple acte bureaucratique économique, mais doit contribuer à améliorer l’état de notre système de soins et de ceux qui le dispensent ».



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