Conte : “Sur les énergies renouvelables, nous avons besoin de plus d’investissements et d’arrêter la bureaucratie”

«Sur la voie des énergies renouvelables, nous devons surmonter les obstacles, la paperasserie et les bureaucraties. Le gouvernement doit avoir plus de courage là-dessus, ce n’est pas le moment d’hésiter à faire des simplifications. Le pays a besoin d’une “autoroute verte” pour des investissements massifs dans les énergies renouvelables avec des répercussions positives sur les comptes des entreprises et des citoyens”.

Le président du M5s Giuseppe Conte revient d’une matinée consacrée au thème des énergies renouvelables avec la conférence “Transition énergétique : propositions et outils pour relancer le secteur productif” à laquelle ont participé Confindustria, Confapi, Confcommercio et Cna. “On ne peut pas décider uniquement dans les chambres politiques”, a-t-il déclaré à Sole 24 Ore, tirant les ficelles du jour à la veille de l’important Conseil des ministres du 17 mars, qui devrait approuver un premier décret énergie pour donner du relief aux familles et aux entreprises. .

Oui aux regazéifieurs flottants

Immédiatement, il y a la guerre en Ukraine et les sanctions contre le gaz russe dont l’Italie dépend plus que les autres pays européens. Alors “oui à la recherche de fournisseurs alternatifs de gaz”. Mais Conte va plus loin, brisant les tabous historiques des M5 : “Oui aussi aux regazéificateurs flottants pour convertir le gaz liquide américain et oui à une plus grande extraction de gaz de nos usines déjà en fonctionnement”.

«L’important – a déclaré l’ancien Premier ministre – est que de véritables investissements soient réalisés dans l’avenir, c’est-à-dire dans les énergies renouvelables. Nous ne pouvons pas recommencer à investir dans les carburants du passé ».

Écart budgétaire

Ce que l’ancien Premier ministre attend désormais du gouvernement, d’ici au Conseil des ministres, c’est “un moment de réflexion approfondie” pour décider comment déployer les moyens disponibles. Et il revient demander un écart budgétaire : « La situation est telle qu’un écart apparaît inévitable ». Pas seulement. Il faut, dit-il, “transférer des ressources des secteurs qui, dans cette phase d’urgence, ont réalisé des gains supplémentaires, en dehors de la logique du marché”. Un patrimonial ? « Mais non, ne disons pas de bêtises. On ne parle pas d’actifs, mais ces ressources doivent être données aux familles et aux entreprises. Sinon, ils n’avancent pas ».



ttn-fr-11