Consip : des récompenses record à 17 milliards, la moitié sont des Pnrr


Attribution pour 17 milliards dont 8,6 relatifs aux appels d’offres Pnrr. C’est le chiffre le plus significatif du budget 2022 du Consip, celui qui explique bien comment le Pnrr a été à la fois le moteur d’une année exceptionnelle en termes de résultats et l’examen largement passé en réponse au stress que la Relance et la Résilience Prévoir cela suppose une centrale d’achat en première ligne. Là aussi les chiffres sont résumés : 35 appels d’offres Pnrr remportés contre 21 prévus par les cibles. Si, en revanche, on prend l’activité Consip dans son ensemble, les lots attribués étaient de 320, les opérateurs contrôlés (en tant que lauréats) 1 200 au-dessus des seuils UE et 300 en dessous des seuils UE. 22,5 milliards ont été décaissés sur des instruments Consip : des sommes qui ont évidemment fini avec les entrepreneurs.

Consip : +212% d’appels d’offres remportés en 2022 par rapport à 2006

Pnrr et plus, donc. La société dirigée par Cristiano Cannarsa avait procédé à une profonde réorganisation précisément pour se préparer au Pnrr. Le Plan a été l’accélérateur d’un projet et d’une tendance en cours depuis 2017, date à laquelle Cannarsa est arrivée dans l’entreprise. Il suffit de regarder la comparaison des chiffres de 2022 avec ceux de 2016 pour comprendre quel travail a été fait, avec les mêmes ressources humaines (439 alors, 436 aujourd’hui). Les 17 milliards d’appels d’offres attribués sont à comparer aux 5,450 millions en 2016 (+212%). La valeur des appels d’offres est passée de 5 à 16,46 milliards (+229%). Le décaissement de 22,5 milliards est à comparer aux 8 206 millions de 2016. Les revenus du cœur de métier sont passés de 56,7 millions à un peu moins de 80 cette année, le bénéfice de 789 milliers d’euros à plus de 6,7 millions, les investissements de 935 milliers d’euros à 4,5 millions.

Numérisation croissante

Parmi les innovations qui ont conduit à une numérisation de plus en plus rapide figurent les enchères numériques et le lancement de la catégorie de produits d’emploi sur le Mepa (Marché électronique de l’administration publique) en 2020, les initiatives pour la cybersécurité nationale et le projet « Recovery Procurement Platform » pour le Pnrr en 2021, la sortie de la nouvelle plateforme E-Proc (avec 13 500 Pa, plus de 130 mille fournisseurs agréés, plus de 700 mille transactions annuelles) et la « pré-compilation » des entreprises avec la qualification sur la plateforme E-Proc en 2022 .

Conventions et accords-cadres

Deux domaines d’activité modifient radicalement le marché national des marchés publics. Le premier voit Consip dans le rôle d’agrégateur avec des contrats « prêts à l’emploi » à travers des conventions, des accords-cadres et des contrats-cadres, des catégories de produits standardisées pour les achats de l’Administration Publique, des commandes en ligne ou avec la négociation de contrats spécifiques : cela conduit à 500 lots actifs pour une « étagère » moyenne sur laquelle les Administrations Publiques peuvent rapidement prélever 13,8 milliards.

Market maker pour étendre les marchés électroniques

Le deuxième rôle du Consip est plutôt celui de market maker avec de nouveaux outils créés pour élargir les marchés électroniques : les plateformes d’e-procurement pour les achats autonomes effectués par les administrations publiques (Mepa, Sdapa, Asp tenders) ou les achats sur catalogue et/ou la négociation avec comparaison entre différents fournisseurs. 100 000 entreprises participent à ces marchés électroniques, dont 97% sont des PME, avec 11 millions « d’objets exposés ».



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