Le cabinet doit travailler sur une obligation légale pour les communes d’accueillir les « demandeurs d’asile prometteurs » « au prorata du nombre d’habitants de la commune ». C’est dans un avis publié mardi du Conseil de l’administration publique (ROB) et de la Commission consultative des affaires d’immigration (ACVZ), qui soulignent que le système proposé s’applique déjà aux bénéficiaires. Les commissions consultatives préconisent également une telle obligation d’accueil pour les demandeurs d’asile qui sont encore dans leur procédure et qui ont une chance d’obtenir un titre de séjour.

A lire aussi : Pourquoi les demandeurs d’asile dorment-ils sur des chaises à Ter Apel ?

Dans le rapport consultatif, la ROB et l’ACVZ déclarent qu’une condition importante pour une obligation légale est que le gouvernement central mette suffisamment d’argent à disposition pour l’orientation et la « promotion de la cohésion sociale » dans les municipalités. De plus, les municipalités devraient pouvoir organiser l’accueil comme elles l’entendent. La proposition devrait rendre le gouvernement moins dépendant de la volonté des administrateurs locaux d’accueillir les demandeurs d’asile dans leur région.

Le point d’enregistrement de Ter Apel à Groningen est surpeuplé depuis des semaines, de sorte que les demandeurs d’asile doivent régulièrement passer la nuit sur des chaises ou même à l’extérieur. Les commissions consultatives dressent un bilan critique de la manière dont le gouvernement a conçu la politique d’asile ces dernières années : la crise actuelle elle-même serait créée et la politique actuelle l’entretient. L’ORB et l’ACVZ citent comme cause les compressions d’institutions telles que le Service de l’immigration et de la naturalisation et l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile, dont le financement dépend de l’afflux de demandeurs d’asile.

Le gouvernement s’en tient aussi depuis trop longtemps au « volontariat comme base » de la coopération avec les municipalités. En raison de l’approche actuelle de la crise, le soutien social et politique à l’accueil des demandeurs d’asile s’effrite, selon les conseils consultatifs.



ttn-fr-33