Conseil des ministres, jour des élections et règles sur la charité transparente sur la table

Le décret électoral attendu aujourd’hui en Conseil des ministres à 10h30 devrait contenir la possibilité d’un troisième mandat pour les maires des communes comptant jusqu’à 15 mille habitants. Cette disposition figurait dans les derniers projets diffusés la veille, une question politique qui avait conduit à reporter l’examen de la disposition lors de la dernière réunion. Ces derniers jours, des sources exécutives avaient signalé que la règle sur le mandat des maires dans les municipalités entre 5 mille et 15 mille habitants serait exclue du décret, à moins qu’il n’y ait un accord. La dernière discussion aura cependant lieu lors de l’examen du décret qui fixe également la date des élections européennes, samedi 8 et dimanche 9 juin, avec la possibilité de les fusionner en un jour d’élections avec les élections administratives et régionales.

Règles pour faciliter la mission en mer Rouge

Le Conseil des ministres discutera également de deux amendements à la loi sur la participation italienne aux missions internationales, 145 de 2016. Les amendements, inclus dans un projet de loi, pourraient faciliter le déploiement de forces en vue de la nouvelle mission européenne en mer Rouge. Le projet prévoira la possibilité d’utiliser les ressources et le personnel d’une mission également dans « d’autres missions dans la même zone ». Par ailleurs, le gouvernement devrait insérer un nouveau paragraphe pour « identifier les forces à disponibilité opérationnelle élevée et très élevée, à utiliser à l’étranger en cas de crise ou de situations d’urgence ».

Cybersécurité nationale et charité transparente

A l’ordre du jour figurent également un projet de loi visant à renforcer la cybersécurité nationale et un autre sur la transparence dans l’utilisation des revenus provenant de la vente de produits à des fins caritatives. Un nouveau projet, après la réunion préparatoire de la veille, prévoit quelques changements, prévoyant par exemple la réutilisation de 50% des amendes administratives perçues, qui sont confirmées, de 5 mille à 50 mille euros. La destination n’est pas encore indiquée dans le texte en cours de définition, mais il est précisé que les bénéficiaires, les modalités de répartition et les modalités de décaissement des ressources seront fixés par arrêté du ministère du Travail, en accord avec ceux de l’Économie et des entreprises. Dans le nouveau projet, la disposition selon laquelle « la discipline fiscale en matière de charges déductibles ou déductibles reste inchangée ». Et les informations obligatoires à indiquer sur le produit sont mieux précisées. La disposition prévoyant une suspension d’activité d’un mois à un an en cas d’infractions répétées n’est plus explicite. Il y a cependant une référence à l’article 27 du Code de la consommation qui, en matière de protection administrative et juridictionnelle en cas de pratique commerciale incorrecte, donne à l’Antitrust la possibilité d’imposer ce type de sanction en cas de non-respect répété, ainsi que ainsi que la suspension provisoire des pratiques commerciales déloyales en cas d’urgence particulière.

Une loi habilitante en faveur des personnes âgées

L’examen final du décret législatif sur l’assiette fiscale et sur le concordat biennal avec les créanciers est encore attendu lors de la réunion. Et un autre décret législatif à l’ordre du jour concerne l’application de la loi d’habilitation en faveur des personnes âgées.



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