Connue comme la dame des arbres, l’éco-activiste et féministe kenyane s’est battue toute sa vie pour la protection de l’environnement et les droits des femmes


ET était la première femme africaine, première kenyane et première écologiste pour recevoir le prix Nobel de la paix pour « sa contribution aux causes du développement durable et de la démocratie ».

Wangari Maathai, le premier prix Nobel de la paix à une femme africaine (Getty)

Wangari Maathai et toutes les « premières fois que… »

L’histoire de Wangari Mathaidécédée en 2011 après un long combat contre le cancer, est l’histoire d’une femme exceptionnelle, non seulement parce qu’elle était la première femme africaine diplômée de l’Université de Nairobiou pour la reconnaissance convoitée.

Pas seulement parce que elle a été élue au parlement kenyan et puis nommé sous-secrétaire à l’environnement, les ressources naturelles et la faune. Mais surtout parce qu’il a consacré toute sa vie à lutter contre la déforestation au Kenya et pour les droits de l’homme.

Mouvement ceinture verte de la Dame des Arbres

Connue comme la « dame des arbres », Maathai a fondé la Mouvement de la ceinture verteun mouvement éco-féministe à but non lucratif visant à sensibiliser les Kenyans sur la préservation de l’environnement, surdéforestation et désertification.

Et sans jamais cesser de se dépenser pour une autre cause qui lui est très chère : celui des femmes, en leur apprenant à lutter pacifiquement pour obtenir leurs droits.

Une vie faite de luttes (gagnées)

La vie de Maathai, née dans les années 1940 dans une famille paysanne, est une vie de lutte : étudier, obtenir un doctorat, avoir le poste d’assistante auquel elle a droit à l’University College Nairobi, mais qui est remis à un étudiant qui n’a pas encore obtenu son diplôme.

Se battre pour elle-mêmemais c’est ainsi pour tous les autreslutter contre les discriminations de genre et la pauvreté salariale, et pour tout le mondeluttant pour la démocratie, la justice, les droits humains et civils, la liberté d’expression et, plus tard, l’annulation de la dette extérieure des pays les plus pauvres.

L’éco-activiste qui n’a pas peur

Il occupe des terrains publics, des terrains de golf construits pour les amis du président, et même le parc du centre de Nairobi où le président a l’intention de construire un gratte-ciel. Les campagnes de diffamation, les arrestations et les procès se multiplient.

Arrêtée et battue, la leader du mouvement éco-féministe elle n’a jamais cessé de poursuivre la protection de la biodiversité avec engagement et dévouement.

Le dernier combat et son héritage

Le dernier combat, celui qui échoue malheureusement à gagner est celui contre le cancer de l’ovaire, ce qui ne lui laisse aucune chance. Mais Maathai laisse un héritage digne de son nom: 51 millions d’arbres plantés au Kenya et 30 000 femmes formées à des activités telles que la foresterie et l’apiculture.

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