Conner Rousseau menace de quitter le conseil municipal d’Ypres avec Vooruit si le festival de musique avec des néo-nazis est autorisé à continuer

Le conseil municipal d’Ypres examinera cet après-midi si le festival d’extrême droite Frontnacht peut se poursuivre samedi. Ce festival sera organisé dans le cadre de l’Yserwake dimanche prochain. Les services de renseignement européens ont qualifié l’événement de menace d’extrême droite. Le président de Vooruit, Conner Rousseau, joue déjà fort. Dans ‘VTM NIEUWS’, il menace de quitter le conseil municipal de la ville de la paix avec le parti socialiste si le festival de musique continue. « Nous ne voulons pas donner une scène aux néo-nazis avec Vooruit. »

L’Yserwake est né comme une séparation radicale du pèlerinage de l’Yser. Chaque année à la fin du mois d’août, l’organisation rassemble des milliers de personnes à Steenstrate près d’Ypres. Cette année, le festival d’extrême droite Frontnacht sera ajouté le samedi.

Le groupe d’action Peace Collective Ypres avait précédemment protesté contre le fait que la ville d’Ypres avait accordé au festival un permis sous conditions. Le collectif a lu les paroles de certains groupes qui s’y produisent et est arrivé à la conclusion que ces conditions étaient violées. Dans les paroles, on retrouve des incitations à la discrimination et à la violence, des idées de supériorité raciale ou de haine raciale et néonazie.

Les services de sécurité sont également préoccupés par l’événement. « Un document de US SITE Intelligence, un groupe de recherche qui surveille les activités djihadistes, d’extrême gauche et d’extrême droite, classe l’événement comme une menace d’extrême droite. Le document est partagé par différents services de renseignement européens », écrit Het Nieuwsblad, après confirmation d’une source au sein de l’un des services de renseignement.

Selon la même source, les pays voisins seraient également mécontents du fait que la Belgique n’ait pas interdit Front Night.

La ville d’Ypres réfléchit actuellement à la question. « Après l’autorisation de l’événement, des conditions claires ont été établies. Par exemple, aucun groupe ou groupe ayant des liens avec les néonazis n’est autorisé à jouer », explique les navires d’Evenementen Diego Desmadryl (Open VLD) à l’agence de presse Belga. « Les services de sécurité ont vérifié si les conditions étaient remplies et sur la base de leurs conseils, nous examinons si le festival peut continuer. »



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