Confortable, polyvalent, sensuel. Des workouts de l’actrice américaine au succès du shapewear contemporain, les mille vies du body


Pavant le corps Skims se trouvaient Alaïa, Donna Karan et (plus tard) Martin Margiela. Avant cela, Jane Fonda et les gymnastes françaises. L’histoire d’une des pièces essentielles du vestiaire des femmes de tous âges et de toutes tailles est longue de plusieurs décennies, pleine de bouleversements et de révolutions, avec une seule constante : la mise en valeur du corps féminin. Qu’il soit caché sous des vestes et des chemises ou affiché avec des collants et des talons hauts, le le maillot de corps continuer à conquérir, aujourd’hui comme alors.

De la danse aux magazines de mode

La genèse d’un vêtement aussi enveloppant et confortable ne peut être liée qu’au mouvement, donc au sport. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, c’était en effet Jules Léotard, un gymnaste français, qui fut le premier à confectionner ce vêtement, parfait pour ses exercices de trapèze. Bien qu’il ne soit pas encore tel que nous le comprenons aujourd’hui – pas aussi près du corps et en laine ou en soie – le justaucorps est presque immédiatement devenu l’uniforme de choix pour gymnastes, acrobates Et danseurs, constamment à la recherche de vêtements qui laissent le corps libre. Le passage définitif du monde du sport à celui de la mode s’opère dans les années 1940, grâce aux modèles à manches longues et à col montant. En 1943, c’était Bazar de Harper déclarer que le justaucorps était « une nouvelle idée, projetée vers le 21ème siècle et les costumes spatiaux de Supergirl ».

Les entraînements de Jane Fonda et son arrivée sur le podium

Est devenu l’uniforme officiel des premiers lapins de Playboyainsi que l’uniforme de Linda Carter alias Wonder Woman, le justaucorps a connu un véritable boom dans les années soixante-dix. La raison d’un tel succès peut être attribuée à l’introduction de matériaux innovants et performants, tels que spandex Et nylon, qui assure une élasticité et un confort inégalés. L’évolution technologique s’est accompagnée d’une nouvelle conception de aptitude, compris comme une activité quotidienne indispensable pour prendre soin de vous et de votre bien-être. Des leggings aux couleurs vives, des jambières moelleuses, des bodys très échancrés : avec ses vidéos d’entraînement, Jane Fonda arrive dans les foyers du monde entier. Grâce à ses entraînements, le collant entre dans la garde-robe de millions de personnes, effrontées et drôles, encore consacrées par les costumes de films cultes tels que Fame – Ils seront célèbres Et Danse éclair.

Jane Fonda en 1984 au sommet du succès grâce à ses vidéos de fitness (Photo par Harry Langdon/Getty Images)

Une fois de plus, les créateurs et les maisons ne sont pas passés à côté d’une tendance très appréciée. Dans les années quatre-vingt, Donna Karan elle a inclus le justaucorps parmi les siens Sept pièces facilesles sept vêtements qui composaient la garde-robe essentielle de la femme moderne, un armoires capsules ante litteram minimal et sophistiqué. Alaïa il la consacra définitivement comme un objet emblématique de la maison, enveloppant et sensuel, reproposé avec succès par l’actuel directeur artistique de la maison, Pieter Mulier.

Des mannequins dans les coulisses d’un défilé de Donna Karan en 1985, en justaucorps noirs et collants transparents (Photo de Fairchild Archive/Penske Media via Getty Images)

Le body et sous-vêtement Skims qui devient manifeste

Après avoir été à la tête de nombreuses pop stars, de Beyoncé à Madonna, de Lady Gaga à Jennifer Lopez, quelque chose change. Grâce à la diffusion du mouvement du positivité du corps et un majeur inclusion de tailles non échantillonnées dans les défilés et les séances photo, le corps devient un outil de réclamation. Cet étrange vêtement qui combine un débardeur et une culotte ne doit plus être caché, mais montré. Il faut l’exposer avec fierté, ainsi que les courbes qu’elle souligne, sans hésitations ni filtres. Ce n’est plus une sous-veste ou un simple haut assorti à une jupe, c’est la star, même dans sa déclinaison shapewear, confinement, élastique. C’est un tremblement de terre qui marque une nette distance avec les marques à succès mondial telles que Vêtements américains, aux mains de qui le justaucorps était un instrument de séduction, porté par de très jeunes mannequins dépeints par des photographes masculins dans des poses provocantes et allusives. Aujourd’hui, ce sont les femmes qui se réapproprient ce vêtement et se l’approprient vraiment.

Toutes ces instances se cachent derrière le succès des justaucorps Écrémésappréciés pour leur design et leur communication inégalée. Wolford il se distingue par ses techniques innovantes et une vision qui embrasse et valorise la sensualité féminine. Un travail similaire à celui réalisé par Casey Cadwallader conduire par Mugler. Des bodys très échancrés aux empiècements transparents exhibés sur les podiums par Bella Hadid aux costumes de la dernière tournée de Doua Lipala créatrice a fait de ce sous-vêtement un objet de désir à porter seul, sans avoir besoin de personnages de soutien.

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Les défilés de la saison ont dit à toutes les âmes de collant. Michael Kors propose la version la plus polyvalente et la plus contemporaine, sous forme de débardeur avec un blazer oversize et des jupes midi. Depuis MM6 Maison Margiela il est porté en vue, ouvert sur la chemise moulante, tandis que Chanel imaginez-le dans un blanc délicat et avec des volants. La sensualité est à la maison de Du noyaudans une interprétation total black avec des bas autoportants, e Andreadam, qui préfère une déclinaison disco. Avec des jupes transparentes, selon Jason Wuou mini et jaunty, selon Missonile body s’affirme comme un vêtement indispensable.

Hier comme aujourd’hui, vers les prochaines saisons.

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