Conflit de voisinage : les chiens ne sont autorisés dans le jardin que 2 heures par jour par le juge

Un conflit de voisinage à Tilburg concernant les aboiements de chiens a été tranché par le tribunal de Breda. Deux bergers suisses ne peuvent être lâchés dans leur propre jardin que deux fois par jour pendant une heure maximum. Donc quelqu’un d’autre doit être là.

Les deux partis cohabitent depuis 2007. Pendant longtemps, ils se sont bien entendus à l’amiable et ont toléré les chiens de l’autre. Après une dispute, en avril 2018, les choses sont allées de mal en pis.

Finalement, les habitants d’une maison sont allés en justice car, selon eux, les bergers des voisins faisaient beaucoup de bruit.

« Gêne grave »
Les plaignants ont également affirmé que les chiens sont dangereux et une nuisance. Ils ont fait installer des caméras pour filmer la nuisance. Les propriétaires des bergers ont alors placé une clôture autour de leur arrière-cour.

Un expert en comportement canin a conclu que les chiens sont hautement inflammables, ce qui présente un risque pour les autres chiens. La Dutch Noise Abatement Foundation a parlé de « nuisances graves ».

Les propriétaires de ces bergers ne se sont pas sentis interpellés : les sons d’autres chiens ont peut-être également été enregistrés. De plus, ils pensent : les aboiements font partie d’un quartier résidentiel. Ils ont également fait valoir que leurs bergers sont dangereux.

Le juge a été convaincu par les images vidéo, mais a également réprimandé les plaignants. Une caméra accrochée au premier étage de leur maison doit être enlevée pour l’intimité des voisins. Ils ne sont également plus autorisés à filmer leurs voisins à la main.

Pas de pénalité
Le tribunal ne considère pas les animaux comme dangereux, mais la nuisance sonore est démontrable. Surtout quand les animaux sont dans le jardin. Afin de minimiser les nuisances pour les voisins, les bergers ne sont autorisés à entrer dans la cour arrière qu’entre midi et une heure de l’après-midi et entre six et sept heures du soir.

Le tribunal rejette une sanction qui, selon les plaignants, devrait être infligée. De plus, le juge ne voulait pas que les frais des caméras soient récupérés auprès des voisins.



ttn-fr-32