Confindustria, aujourd’hui la dernière assemblée présidée par Bonomi. Mattarella et Meloni participent


Il sera temps de se dire au revoir: aujourd’hui le président de Confindustria, Carlo Bonomi, présidera la dernière assemblée annuelle de son mandat débuté en mai 2020, en pleine tempête Covid. Plus de deux mille invités ont été conviés à l’auditorium du Parco della Musica, parmi lesquels des entrepreneurs et des représentants d’institutions. A commencer par le chef de l’Etat, Sergio Mattarella, absent de l’assemblée depuis la dernière réunion de Vincenzo Boccia et qui devrait prendre la parole.

Aucune intervention du gouvernement

Dans la file d’attente, contrairement à ce qui s’est passé à d’autres occasions, il n’y a aucune intervention du gouvernement ou du premier ministre. Giorgia Meloniprésent dans l’audience, ni le ministre des Affaires Adolfo Ursoni même son collègue du ministère de l’Économie Giancarlo Giorgetti, absence excusée car il était à Saint-Jacques-de-Compostelle pour l’Eurogroupe informel. Au lieu de cela, pratiquement tous les autres membres de l’Exécutif seront présents.

Le pacte pour l’Italie

La réunion débutera à 11 heures, comme d’habitude, avec un discours de Bonomi qui retracera les moments marquants de ces années à la tête de Via dell’Astronomia. Le 29 septembre, il a demandé au gouvernement Conte « le courage de l’avenir », des choix « pour l’Italie, même contre le vent », des actions communes et un « nouveau grand pacte pour l’Italie » avec les entreprises et tous les partenaires sociaux et avec «une vision haute et clairvoyante». Le 23 septembre 2021, lors de la première apparition publique du nouveau premier ministre Mario Draghi, Bonomi a relancé ce pacte, arguant que c’était « le moment de choisir le changement ». Parce que le changement est certes difficile, mais ne pas changer serait fatal à l’Italie. » Et donc « personne ne peut se retirer » de l’accord car « une réponse sans délai » aux priorités du pays était nécessaire. Aussi parce que Viale dell’Astronomia entrevoyait déjà « un ralentissement de la croissance liée à la hausse des prix des matières premières et de l’énergie qui commencent à avoir des effets négatifs sur les entreprises comme l’ombre ». Et la croissance de 6% du PIB devait être accueillie « avec satisfaction mais sans emphase ».

Bonomi : il y a eu des années où je ne me suis pas ennuyé

Douze mois plus tard, l’assemblée se déplace exceptionnellement au Vatican, avec une audience publique avec le pape François. Il est temps de parler de la dignité « sociale et économique » du travail, de la nécessité de l’effectuer dans des conditions sûres. Mais en toile de fond restent la crise énergétique, le plafonnement du prix du gaz qui risque de ne pas être décisif et l’autre problème, celui de la hausse des matières premières, sur lequel « nous n’intervenons pas avec des interventions structurelles mais seulement cycliques ». Nous arrivons à cette année : encore douze mois caractérisés également par la crise climatique, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, l’urgence de mettre le Pnrr sur le terrain. « Il y a des années où je ne me suis pas ennuyé », a avoué Bonomi il y a quelques jours, dans une interview accordée à Confindustria Emilia Area Centro.

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