La Viola tente d’attaquer la compétition pour la troisième année consécutive, après les deux finales perdues avec Italiano sur le banc. Le calendrier de demain

De notre correspondant Fabio Licari

30 août – 8h20 – MONTE-CARLO

Ligue Fiorentina ? Pourquoi pas. Cela ressemble vraiment à la Coupe de la Viola, dans la troisième Conférence consécutive sur quatre éditions totales : un record. La Fiorentina revient malheureusement de deux finales perdues d’un but contre West Ham (1-2) et l’Olympiakos (0-1), mais atteint toujours la phase finale. Une attitude à ne pas sous-estimer. Il y avait Vincenzo Italiano sur le banc, un issu des tournois à élimination directe, et maintenant Raffaele Palladino, un autre entraîneur jeune et joueur, qui faisait ses débuts européens. Le début n’était pas passionnant, mais à partir d’aujourd’hui on recommence et la Fiorentina tente un nouvel assaut.

Tirage gratuit

En revanche, cette coupe semble avoir été faite pour les Italiens : en 2022, la Roma a remporté sa première finale contre Feyenoord. Hormis Chelsea, grand favori, il n’y a pas beaucoup d’équipes plus fortes à voir. Le succès est un objectif réaliste. Mais nous avons besoin de la vraie Fiorentina. Voyons ce que les balles et les logiciels en pensent aujourd’hui. A 14h30, toujours à Monte-Carlo, le tirage au sort attribuera à la Viola les 6 adversaires du groupe. Six, et non huit, car la Conférence a été révolutionnée comme la Ligue des Champions et la Ligue Europa, mais comprend deux matches en moins. Donc : 36 équipes, un seul groupe, un seul classement. Les 8 premiers accèdent aux huitièmes de finale ; ceux de la 9ème à la 24ème place en playoffs pour en promouvoir 8 autres ; à partir de la 25ème place, tous éliminés. Les 36 finalistes seront répartis aujourd’hui en 6 groupes de 6 équipes : le système donnera à chaque club une équipe par groupe (3 matchs à domicile, 3 à l’extérieur). Les Viola sont ensemencées. Il pourrait aussi y avoir Fiorentina-Chelsea, par exemple. Nous connaîtrons le calendrier demain.

Risque pour Chelsea

La Fiorentina a battu Puskas Akademia en séries éliminatoires, non sans difficulté. C’était le match numéro 34 du tournoi, un autre record. Avec une seule défaite lors des seize derniers matches, malheureusement la finale contre l’Olympiakos à Athènes. La grille des adversaires semble moins compétitive et il n’y aura plus de relégations de la Ligue Europa après les équipes arrivées des playoffs hier soir. Il n’y a qu’un seul rival qui puisse vraiment faire peur : le Chelsea d’Enzo Maresca, ancien joueur, en violet en 2004-05 en tant que joueur. Bien sûr, faites attention au Betis, Legia, Copenhague, Cercle Bruges, Panathinaikos, mais rien d’insurmontable. La nouvelle Fiorentina est supérieure à toutes les autres, à l’exclusion des Bleus. Elle a perdu Nico et Milenkovic, c’est bien, mais elle a un gardien de calibre international, De Gea, des gens experts comme Dodo, Kean et Biraghi, un joueur potentiel comme Gudmundsson, le prometteur meneur de jeu Richardson, un Colpani qui a juste besoin de redécouvrir le inspiration de Monza, une révélation Kouame de la dernière coupe. Toujours de la finale. Le troisième est-il bon ?

Plus de 20 millions

Les rivaux sont différents de ceux de la Ligue des Champions et de l’Euroligue et, bien entendu, les millions en jeu sont différents. Mais avec la réforme des coupes, les prix de la Conférence ont également augmenté : la somme est de 285 millions, presque rien comparé aux 2 milliards et demi de la Ligue des champions, mais quand même 50 millions de plus que le cycle précédent. La participation vaut 3,2 millions, un succès en groupes 400 mille euros, soit 133 mille. Le classement peut donner de 28 mille à 1,4 million. De plus, 800 000 (huitièmes de finale), 1,3 million (quarts de finale), 2,5 (demi-finales), 4 (finale) et 7 (champions). Soulever le trophée le 28 mai à Wroclaw, en Pologne, pourrait rapporter plus de 20 millions. Ces jours-ci, un petit trésor.





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