Le président Lula da Silva a déclaré que le Brésil tiendrait la conférence, connue sous le nom de COP 30, dans la ville de Belem, dans l’État de Para, au cœur de la forêt tropicale brésilienne. L’emplacement reflète l’intention de Lula de mettre en valeur la région amazonienne.
« Ce sera un honneur pour le Brésil d’accueillir des représentants du monde entier dans notre Amazone », a déclaré Lula dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux. « J’ai participé à des COP en Égypte, à Paris et à Copenhague et tout ce dont les gens parlent, c’est de l’Amazonie. Alors j’ai dit, pourquoi n’irions-nous pas là-bas pour que tout le monde puisse voir à quoi ça ressemble là-bas? »
Le ministre brésilien des Affaires étrangères, Mauro Vieira, déclare dans la vidéo que la décision a été prise par l’ONU le 18 mai. L’ONU n’a pas encore confirmé le lieu.
L’annonce de Lula intervient la même semaine où la gestion environnementale de son gouvernement a été confrontée à des vents contraires importants de la part du Congrès brésilien. Les législateurs ont approuvé à une écrasante majorité une mesure limitant le contrôle du ministère de l’Environnement sur le développement forestier et côtier. Le Congrès débat également cette semaine de la question de savoir si la compagnie pétrolière d’État devrait être autorisée à forer au large des côtes des États amazoniens d’Amapa et de Para.
La conférence des Nations Unies sur le climat de cette année aura lieu à Dubaï.