Que le Sénat discute de la loi de dispersion en janvier. Les administrateurs régionaux, provinciaux et municipaux l’ont écrit jeudi dans une lettre adressée à la Chambre des représentants.
La lettre provient du Conseil de sécurité, de l’Association des communes néerlandaises (VNG), de la Consultation interprovinciale et des commissaires du roi.
Ils répondent à un appel du leader du VVD, Dilan Yesilgöz. Lors du débat sur les résultats des élections mercredi soir, elle a présenté une motion, avec le soutien du PVV, du NSC et du BBB, dans laquelle elle appelle le Sénat et le cabinet sortant à prendre du temps avec la loi de dispersion.
Les partis qui vont négocier espèrent que le Sénat suspendra l’examen de la loi jusqu’à ce qu’il y ait un nouveau gouvernement. Selon les administrateurs, cela pourrait conduire à une impasse dans l’organisation de l’accueil des réfugiés. Et alors que la situation est déjà intenable, écrivent-ils dans la lettre.
Le cabinet sortant a déconseillé la motion
La loi de dispersion a été adoptée par l’ancienne Chambre des représentants début octobre et vise à mieux répartir l’accueil des demandeurs d’asile aux Pays-Bas. De nombreuses municipalités ne contribuent actuellement pas. Le secrétaire d’État sortant Eric van der Burg (Asile) considère cette loi comme une solution au manque de places d’hébergement.
Le projet de loi est maintenant devant le Sénat. Son traitement est prévu pour janvier. Le cabinet sortant s’est prononcé mercredi soir contre la motion de Yesilgöz. Dans une lettre, le Premier ministre sortant Mark Rutte écrit que le Sénat est préoccupé par son propre agenda. Il a également souligné que le gouvernement soutient le projet de loi.
La Chambre des représentants votera sur la motion soumise jeudi. Compte tenu du soutien de PVV, NSC et BBB, il sera adopté.