Le premier dossier après les vacances d’été auquel le gouvernement Meloni doit s’occuper est celui du nouveau commissaire italien. La semaine qui s’ouvre est importante, mais le voyage se terminera en décembre. En effet, le 31 août, l’exécutif doit indiquer à Bruxelles le candidat à un poste « important » dans la nouvelle Commission européenne dirigée à nouveau par Ursula von der Leyen. Le nom du ministre Fitto reste en pole position.

La question du non-respect de la parité hommes-femmes

Mais le jeu italien se développe parallèlement au jeu européen. Et ici, un problème politique à résoudre sera le fait que presque tous les candidats commissaires proposés par les 27 pays de l’UE sont des hommes, bien que von der Leyen ait demandé de présenter deux noms afin de respecter l’égalité des sexes. Un enjeu politique qui pourrait, dans le pire des cas, pousser la présidente de la Commission européenne lors de son deuxième mandat à se mettre en travers et à demander de nouveaux noms. Aussi parce que ce déséquilibre pourrait compliquer le processus de confirmation des commissaires par le Parlement européen.

Actuellement, les noms féminins sont ceux de la candidate espagnole, l’ancienne vice-première ministre Teresa Ribera, celui de Suède, l’actuelle ministre des Affaires européennes Jessika Roswall, celui de Finlande, l’eurodéputée Henna Virkunen, celui de Croatie, la commissaire sortante Dubravka Suica, et de l’Estonien, l’ancien premier ministre Kaja Kallas.

Les prochaines étapes

Concernant les prochaines étapes, entre octobre et novembre, les commissaires désignés par les pays membres seront soumis à des auditions au Parlement européen qui pourrait donc également les rejeter. Le nouveau président du Conseil de l’UE prendra ses fonctions le 1er décembre. Enfin, entre le 16 et le 19 du même mois, à l’issue du cycle d’audiences, le Parlement européen décidera, à la majorité simple, s’il approuve ou non la nomination du nouveau collège de commissaires pour un mandat de cinq ans. Le Parlement doit approuver le nouveau président de la Commission à la majorité absolue (la moitié plus un de tous les députés). Une fois approuvé, le Conseil européen nomme officiellement le nouveau président. Si le candidat n’obtient pas l’approbation du Parlement européen, le Conseil européen doit proposer un nouveau candidat dans un délai d’un mois.

En savoir plus

Commissaire candidat à l’épreuve de la commission parlementaire compétente

Le président élu attribue des portefeuilles politiques aux candidats commissaires, un pour chaque pays de l’UE. Les commissaires désignés doivent ensuite comparaître devant la commission parlementaire chargée de leur portefeuille, qui évalue leur aptitude. Une fois que les 26 commissaires désignés ont été approuvés individuellement (les commissaires désignés peuvent se retirer s’ils ne reçoivent pas d’évaluation positive), ils doivent recevoir le vote d’approbation du Parlement européen en même temps que le président élu et le haut représentant pour les affaires étrangères. et la politique de sécurité.



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