Commentaire DVHN | Les gouvernements transmettent les demandeurs d’asile comme des patates chaudes à d’autres et les municipalités de Groningue qui en assument la responsabilité sont abandonnées

La patience des municipalités et des citoyens du nord des Pays-Bas qui assument leur responsabilité dans l’accueil des demandeurs d’asile est mise à rude épreuve.

La police était trop occupée samedi pour récupérer deux demandeurs d’asile qui avaient volé de la bière au supermarché de Zoutkamp, ​​​​donc deux policiers militaires qui se trouvaient dans le village ont emmené les jeunes hommes avec eux. Les habitants qui ne se sentent pas en sécurité depuis l’ouverture de l’abri d’urgence pour réfugiés en face de la caserne il y a deux semaines, craignent que les villageois ne jouent pour leur propre justice.

Il était prévisible qu’il y ait un petit groupe de nuisances, parmi les centaines de demandeurs d’asile qui doivent attendre temporairement dans l’abri temporaire de la caserne pour être enregistrés à Ter Apel. Pourquoi la police n’y est-elle pas préparée est l’une des nombreuses questions sur la politique d’asile à laquelle il est difficile de répondre.

Toutes sortes d’organismes gouvernementaux se transmettent le problème à l’autre comme une patate chaude. Les municipalités refusent d’organiser un abri d’urgence et pensent qu’une municipalité voisine devrait le faire. La police refuse d’arrêter les voleurs à l’étalage et estime que les superviseurs devraient intervenir. Le gouvernement central estime que la COA devrait organiser l’accueil, ou bien les provinces ou les municipalités. La patience des municipalités et des citoyens bien intentionnés du nord des Pays-Bas en particulier, qui sont prêts à contribuer, est mise à rude épreuve.

Par exemple, le cabinet n’a pas été en mesure de trouver une solution pour les demandeurs d’asile mineurs depuis un certain temps, dont beaucoup trop nombreux sont désormais hébergés à Ter Apel. Il y a de la place pour 55 personnes, mais il y en a environ 300. Si chaque municipalité des Pays-Bas libérait un seul foyer pour ces enfants, le problème serait résolu, a déclaré le secrétaire d’État Eric van der Burg. Mais même cela ne fonctionne pas. En conséquence, le juge doit même forcer le cabinet à trouver une solution pour ce groupe de mineurs.

Entre-temps, la mise en œuvre de l’accord sur l’asile que le cabinet a conclu avec les municipalités et les provinces à la fin du mois d’août a été suspendue. La loi requise sur la répartition des demandeurs d’asile entre les municipalités a rencontré des objections de la part du parti parlementaire du VVD, qui ne veut pas forcer les municipalités à organiser l’accueil. Cette semaine, des travaux supplémentaires sont en cours sur un compromis. Mais parce que tout prend trop de temps, le bourgmestre Hubert Bruls menace déjà au nom des communes de ne plus fournir d’hébergement d’urgence au printemps prochain. Qui est, est la grande question.



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