Comment vont les célibataires en Italie? Un aperçu raconte leur vie en Italie


LELa Journée mondiale des célibataires est célébrée le 11 novembre et c’est l’occasion idéale de faire le point sur une catégorie de plus en plus nombreuse à travers le monde, y compris en Italie. Pourtant, malgré cela, non seulement les préjugés planent encore autour d’eux mais surtout la société n’est pas prête et vivre seul coûte bien plus cher qu’en couple.

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Journée mondiale des célibataires, une catégorie de plus en plus nombreuse

Si l’Italie n’est pas un pays pour les célibataires, c’est certainement un pays pour les célibataires. Pour le prouver, je Données Eurispes de ces dernières années. Si dans En 1988, notre pays comptait environ un million et demi de célibataires.retraités exclus, aujourd’hui les données sont décidément différentes. L’année dernière, les estimations parlaient de 3 331 000 célibataires par choix3 089 000 veufs et 1 945 000 séparés. En général, selon l’échantillon Istat, les célibataires représentent 33,2% de la population italienne tandis que 31,2% sont représentés par des couples avec enfants. Un pourcentage qui, selon les calculs, s’élèverait à 39% d’ici 2040.

Une situation qui ne concerne pas que notre pays, loin de là. En fait, il semble que partout dans le monde on assiste à un déclin du mariage, généralement dû à la crise économique, à la hausse des prix ou, pire encore, au chômage. Un phénomène qui se fait d’ailleurs davantage sentir dans les pays les plus avancés et qui concerne presque toutes les tranches d’âge. Dans 19 des 27 pays membres de l’Union européenne, les célibataires constituent le type de famille le plus répandu d’après moi données publiées par Eurostat en 2023

Les préjugés qui se propagent encore aujourd’hui à l’égard des célibataires

Mais, que ce soit par choix ou souvent par décision des autres, comment vivre en tant que célibataire ? Si pour certains vivre seul a encore son charme, être libre et indépendant, avoir le plus de temps possible pour ses passions, en général, aujourd’hui encore, les célibataires sont entourés d’une grande aura de préjugés.

Le 18,7% d’entre eux se sentent encore considérés par les autres comme « incomplets ou insatisfaits » précisément à cause du manque de partenaire ou, pire encore, d’enfants. 9,9 % déclarent apparaître aux autres comme une personne peu fiable et incapables d’assumer des responsabilités, précisément parce que jusqu’à présent, ils n’ont pas assumé la responsabilité de vivre en couple. De plus, environ un cinquième des personnes interrogées dans le cadre de l’étude ont déclaré qu’elles entendaient encore parler de la chance qu’elles ont d’être seules et des avantages financiers qu’elles en retirent. À la fin, 24,1% déclarent que parmi les préjugés les plus féroces : se faire dire que vous avez un caractère difficile, c’est pourquoi vous êtes encore seul.

La vraie vie des célibataires

Inutile de préciser que ce n’est absolument pas le cas. Nature personnelle mise à part, économiquement parlant, ce n’est pas très avantageux de ne pas être accompagné. Moneyfarm, société de conseil financier, il a fait le calcul dans les poches des célibataires : en moyenne, une personne seule dépense 571 euros de plus par mois qu’un couple. La dépense mensuelle minimale pour ceux qui vivent seuls est de 1796 euros, qui s’élève à 1957 pour ceux qui travaillent, dans la tranche d’âge 35-64 ans. Contre 2451 euros à diviser par deux pour les personnes vivant en couple.

Une augmentation qui concerne principalement les courses classiques en supermarché et les vacances. Les célibataires dépensent en moyenne 304 euros en achats mensuels, ceux qui vivent ensemble 236 euros, tandis qu’en vacances, les chambres simples coûtent toujours plus cher que les chambres doubles.auquel s’ajoute souvent le supplément « à usage unique » si vous souhaitez le réserver mais êtes seul.

Et qu’en est-il des femmes ? Le Rapport de l’ONU « Les familles dans un monde en mutation » collecté les dernières statistiques disponibles en photographiant la situation. Les données qui émergent nous disent que de plus en plus de femmes restent célibataires jusque dans la quarantainecertains même jusqu’à la fin de cette décennie, se mariant donc tardivement. En fait, dans le monde, 4,3 % des femmes atteignent l’âge de 49 ans sans jamais s’être mariées.: plus précisément en Australie et en Nouvelle-Zélande, c’est une femme sur sept, une valeur qui chute en Asie du Sud et centrale à 1 femme sur 100. Enfin, le nombre de femmes qui, arrivant vers 50 ans, ont divorcé.

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