Comment un réfugié nouvellement arrivé verrait-il les résultats du soir ?

Parfois, ils avaient l’air un peu bon marché. Les plaidoyers pour voter tout de suite, alors qu’ailleurs en Europe on se battait pour pouvoir continuer à le faire. Comme si vous pouviez vraiment comparer une guerre à un vote. Un cynique pourrait même en avoir un Comment puis-je faire ça de moi ?-moment de voir, de le compte populaire sur les réseaux sociaux qui recueillent les expressions du narcissisme numérique. Et : avons-nous vraiment besoin d’une guerre pour nous rendre dans un bureau de vote n’importe où au cours des trois (!) derniers jours ?

Mais il n’y avait pas moyen d’échapper à la coïncidence du parti de notre démocratie et de l’agonie de celui des Ukrainiens. Pas même lors de la soirée des résultats au NOS. En bas de l’écran, des flashs d’information du front apparaissaient régulièrement. Cela a eu un effet parfois surréaliste.

« Biden : ‘Poutine est un criminel de guerre’ », disait-on par exemple, alors que l’un après l’autre le chef du parti hollandais baissait trop prématurément la tête (Hoekstra) ou entendait chanter la victoire (les autres). “Kremlin:” les déclarations de Biden sont inacceptables “”, a-t-il lu par la suite, tandis que le spectateur voyait passer un défilé de cadres exubérants et bouillonnants de partis en constante évolution. Conseiller Peter Visser de Bréda a décidé est allé chercher une bière: “Je suis revenu et il y avait un siège.” Iris Verhaasdonk du SP à Breda a gardé son vin “devant l’image” mais hors de l’image pendant un moment. “Peur de nombreuses victimes après l’attaque contre le théâtre de Marioupol”, claquait un peu plus l’autocollant d’information. Pendant ce temps, les experts réunis dans le studio s’interrogeaient sur les taux de participation, qui – comme l’a déclaré Rob Trip dans son discours de clôture au spectateur – semblaient “historiquement bas, mais pas dramatiques”, maintenant que seule une très faible majorité de l’électorat néerlandais est convaincu, daigne voter.

Problèmes techniques

Vous pourriez vous demander pourquoi le téléspectateur devait toujours être dirigé vers les nouvelles de l’Ukraine même pendant la soirée des résultats. Spécialement parce que l’heure des nouvelles effectuait déjà cette tâche sur NPO2. De plus, un problème technique au bureau des résultats a causé la confusion nécessaire. Le Forum pour la démocratie semblait initialement avoir trois sièges à Rotterdam. Il aurait dû y avoir un siège. Jésus vit s’est vu attribuer par erreur le siège de Bij1 dans le même graphique. RTL a donné la parole à un chef de parti en liesse, pour qui rien d’étonnant n’était bien sûr trop grand. Cependant, ils ont dû rapidement rectifier ce miracle. On a remarqué que le SAI lui-même n’a pas réussi à le faire.

Cependant, le nombre de la soirée était de 32. Le pourcentage d’électeurs qui n’ont pas voté parce qu’ils ne savaient pas pour quel parti voter. Le professeur Carolien van Ham, qui commentait occasionnellement les questions posées dans les enquêtes NOS/Ipsos – “c’est ce que vous obtenez lorsque vous invitez un scientifique” – a souligné qu’il s’agissait d’un doublement par rapport à il y a quatre ans.

Vous vous demandez avec quels yeux un réfugié ukrainien nouvellement arrivé regarderait les résultats du soir. Bienvenue dans un pays où les électeurs ont tellement d’abréviations parmi lesquelles choisir qu’ils sont désemparés. Un pays dans lequel chacun peut se déclarer vainqueur des élections, car il y a toujours un « plus » pour votre parti ou un intérêt quelque part dans les chiffres électoraux. Un pays qui se permet tant de divisions que la formation dans de nombreux endroits semble une tâche plus importante que de gouverner.

Au bonne nuit bisous que l’EO aime tous les soirs quand le deuxième réseau ferme Sans les mains un journaliste a raconté comment son corps l’avait arrêtée après une période de deuil. Elle en a remercié son corps.

Une image frappante, eh bien, avec le taux de participation extrêmement faible. L’épuisement démocratique d’un pays paralysé par sa propre prospérité démocratique.

Cette chronique sera rédigée par divers auteurs jusqu’au 25 avril.



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