Comment Pioli se passe-t-il sans Krunic ? L’entraîneur milanais a deux idées en tête


La blessure du Bosnien conduit à deux solutions, qui seront toutes deux mises en pratique lors des prochains matches : Adli est jugé dans ce rôle depuis l’été, sinon Reijnders au centre avec Pobega ou Musah à gauche.

Marco Pasotto

La plaisanterie, d’après ce qui a été dit, était dans ce ballon qui ne voulait pas quitter le terrain. Le remplacement était déjà approuvé et prêt, Pioli était sur le point de remplacer Krunic (Loftus-Cheek était déjà prêt sur le banc), mais il n’est pas arrivé à temps. Rade, qui jusqu’alors n’avait pas manqué une seule minute depuis le début de la saison, a ressenti un pincement derrière la cuisse droite et a quitté le terrain en boitant sensiblement, générant un mauvais sentiment quant à l’ampleur du problème.

équilibre

Et maintenant que le problème est clair, Pioli doit comprendre quelle pourrait être la meilleure solution. Le problème a une importance assez sérieuse pour l’entraîneur des Rossoneri, qui a en Krunic un homme d’équilibre qui n’a jamais été aussi important que cette saison. Titulaire inamovible devant la défense, gardant surtout la phase défensive puisqu’il est flanqué de deux milieux de terrain – Loftus-Cheek et Reijnders – qui abandonnent souvent. Alors, comment y remédier ? Pioli y a beaucoup réfléchi hier – le jour de congé accordé à l’équipe – et vérifiera ensuite sur le terrain entre aujourd’hui, à la reprise de l’entraînement, et demain, à la fin.

situations

Il y a deux options évaluées par l’entraîneur, comme il l’a lui-même précisé : Adli et Reijnders. Nous utilisons l’ordre alphabétique car le scrutin est actuellement ouvert. Mais il s’agirait aussi de situations très différentes. En attendant, commençons par dire que Pioli, après la blessure de Krunic, a réfléchi davantage à la possibilité d’utiliser Adli : « Depuis le début de l’année, je l’ai essayé dans ce rôle et il se porte bien, maintenant il aura son il a aussi des opportunités ». En tout cas, c’est l’avis général du sélectionneur, « nous aurons 4 matchs en 10 jours, ils joueront tous les deux ». Adli a été « converti » de milieu offensif à milieu de terrain central à partir de cet été, comme l’a rappelé l’entraîneur. Avec un marché entrant qui n’apportait pas d’alter ego de Krunic, et avec un marché sortant dont Adli ne faisait pas partie (même s’il faut dire honnêtement que pour Pioli le franco-algérien était absolument transférable), voici peut-être le premier véritable opportunité pour Yacine. « Revisité » dans ce rôle, depuis les matchs amicaux de l’été où l’ancien Bordelais était en effet toujours déployé devant la défense, trouvant également de bons temps de jeu lors de la pré-saison. L’avantage de faire appel à Yacine consisterait avant tout dans la conséquence de conserver Reijnders au poste de milieu gauche, poste dans lequel il performe le mieux. Points d’interrogation? Il est évident que le manque d’habitude d’Adli dans les matches officiels – la saison dernière, il n’a disputé que 138 minutes, avec une seule apparition en tant que titulaire – pourrait se traduire négativement par l’intensité et la rapidité de réflexion et d’exécution. En tout cas, comme l’a souligné Pioli, s’il n’est pas à Cagliari, cela arrivera quand même lors des matches suivants.

MILAN, ITALIE - 19 SEPTEMBRE : Tijjani Reijnders de l'AC Milan regarde lors du match de la Ligue des champions de l'UEFA entre l'AC Milan et le Newcastle United FC au Stadio Giuseppe Meazza le 19 septembre 2023 à Milan, Italie.  (Photo de Giuseppe Cottini/AC Milan via Getty Images)

caractéristiques

L’autre option est donc la centralisation de Reijnders. Le Néerlandais est un joueur très intelligent, capable d’évoluer au centre du milieu de terrain car il possède des qualités de meneur de jeu. L’hypothèse est donc tout à fait viable, et peut-être qu’à l’heure actuelle c’est aussi celle qui a la plus grande probabilité de se réaliser, mais elle présente encore quelques inconvénients. La première est que les caractéristiques offensives de « Mister T » seraient évidemment limitées, la seconde est que le visage du milieu gauche changerait également. Deux noms sur la table, en l’occurrence : Pobega ou Musah. Et ici, choix « philosophique » sur l’opportunité d’un milieu de terrain plus musclé ou plutôt joueur de course et d’insertion. L’international américain a laissé de bons sentiments de base contre Vérone. Entre autres choses, lors des deux dernières sorties de l’équipe nationale, l’entraîneur Berhalter l’a fait jouer au centre du milieu de terrain en 4-3-3. Pioli, cependant, ne le contemple pas dans ces parties pour le moment : ses insertions sont plus utiles.





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