Comment la crise du logement devrait être résolue selon ces politiciens

Nous sommes confrontés à une crise du logement. Les jeunes qui veulent quitter la maison n’ont nulle part où aller. Les personnes âgées restent dans leur domicile familial car elles ne peuvent pas déménager dans un appartement convenable. Et puis il y a le logement des travailleurs migrants. Ce sont des problèmes auxquels les politiciens doivent trouver une solution.

Les chefs de parti Nico Heijmans (SP), Eric Ronnes (CDA), Anne Schipper (ChristenUnie-SGP), Eric de Bie (BVNL) et Henriëtte van Hedel (Alliantie) ont répondu aux questions des Brabançons au sujet du logement lors du débat des électeurs du Brabant dans le 013 à Tilburg.

Leo Bisschops est président de l’association des personnes âgées KBO-Brabant. Il craint que, si rien n’est fait, un infarctus de soins ne survienne si les seniors doivent vivre plus longtemps à domicile alors qu’il n’y a pas les soins dont ils ont besoin. Comment les personnes âgées vivront-elles demain ?

Nico Heijmans du SP répond à sa question :

Logement des travailleurs migrants
Roy van Gorkom, conseiller du parti local Lijst Riel-Goirle parle de la discussion en cours à Riel sur le logement à grande échelle des travailleurs migrants. Cette discussion ne porte pas tant sur le « pour » ou le « contre », mais sur la pression exercée sur la société. Il veut savoir quel est le nombre acceptable de travailleurs migrants par rapport au nombre d’habitants d’un village ou d’un noyau.

Erik Ronnes (CDA) : « Il faut qu’il y ait un équilibre, comme pour les centres de demandeurs d’asile. Il faut qu’il y ait concertation au front, il faut savoir ce qu’un village peut supporter. Il est également favorable à une politique migratoire plus sélective. « Nous ne devons pas arrêter tout le monde à la porte, mais il doit y avoir des limites. »

Le public demande également d’où vient exactement le problème du logement pour les travailleurs migrants. « Les municipalités et les entreprises se pointent du doigt. Les médias pointent vers le consommateur. Mais ne sont-ce pas précisément les entreprises qui ont proposé le modèle de revenus « commandé aujourd’hui, livré demain » ? »

Selon Eric de Bie (BVNL), ce problème relève bien de la société. « Cela ne s’appellerait pas un modèle de revenus si rien ne pouvait en être tiré. Si la société ne le demande plus, il disparaîtra tout seul. Il reconnaît que le marché du logement est sous pression, en partie à cause de la migration de la main-d’œuvre. De Bie veut lâcher les règles pour résoudre la pénurie de logements, car selon lui elles sont précisément la cause de cette crise.

Foyers pour jeunes et vie de travers
Estelle Lanen, étudiante à Summa, veut savoir ce qui se passera pour s’assurer qu’il y a suffisamment de logements disponibles pour sa génération.

Henriëtte van Hedel (Alliance) ne va pas plus loin que de pointer du doigt la migration comme cause du problème. « Nous ne pouvons pas gérer toutes ces personnes, car en plus d’une maison, elles ont aussi besoin de tout en termes d’installations. » Elle pense également que les écoles devraient cesser d’attirer les étudiants étrangers.

Jelle Moordgat, étudiante à la Start-up School d’Eindhoven, se demande comment lutter contre la vie biaisée dans les logements sociaux.

Au nom de ChristenUnie-SGP, Anne Schipper dit que c’est un vrai problème. « L’état de l’ensemble du marché du logement en est la cause, car les gens ne déménageront pas s’il n’y a pas d’offre. Et les maisons qui existent vont-elles aux bonnes personnes ? » S’il n’en tenait qu’à lui, cela commencerait par l’avancement des personnes âgées, « parce que quand elles monteront, il y aura du mouvement sur le marché du logement ».

Dans les vidéos ci-dessous, vous pouvez voir les réponses des politiciens sur le thème du logement.

Allons-nous tenir compte du nombre de travailleurs migrants que les villages peuvent accueillir ?

Faut-il contrer les centres de distribution ?

Comment créer suffisamment de logements pour les jeunes?

Que fait-on contre la vie tordue ?

Vous pouvez voir un résumé du débat des électeurs du Brabant sur la télévision Omroep Brabant le samedi 11 mars. Le récapitulatif commence à 17h45 et se répète à 19h45, 21h45 et 23h45.



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