Les membres de TWISTED, la « secte » la plus perverse de Grande-Bretagne, ont torturé un père à mort avant de jeter son corps dans un terrain vague.
Le vulnérable Jimmy Prout, 45 ans, a été contraint de manger son propre testicule au cours d’une horrible campagne de violence qui a conduit à sa mort atroce.
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Il a également été contraint d’avoir des relations sexuelles avec un chien, affamé, ses dents cassées et battu jusqu’à ce qu’il devienne noir et bleu.
Tragiquement, un rapport accablant, publié en mars, sept ans après que Jimmy ait été retrouvé mort, a révélé que les autorités avaient raté 17 occasions de sauver Jimmy des abus.
La torture de « l’Âge des Ténèbres » était dirigée par le maléfique Zahid Zaman, qui agissait comme le chef d’un groupe de marginaux qui vivaient à deux maisons l’une de l’autre dans la même rue.
À une occasion, Zaman, en fauteuil roulant, a cassé les dents de Jimmy avec un marteau et un ciseau.
Jimmy avait cru qu’ils étaient ses amis, mais les membres du gang l’ont en fait soumis à des actes d’humiliation et l’ont exploité financièrement avant sa mort.
Il a même posté sur Facebook des photos de ses blessures à l’époque, avec des mots tels que « Mon corps me fait mal » et « Mon épaule me fait mal ».
Le père de deux enfants a finalement été retrouvé mort sur un terrain vague à seulement 100 mètres de son domicile à North Tyneside il y a sept ans.
Il n’a été découvert que plus d’un mois après que son corps ait été abandonné, le 9 février 2016.
Son corps avait commencé à se décomposer au moment où il a finalement été retrouvé.
Ann Corbett, alors âgée de 26 ans, qui entretenait une relation avec M. Prout, et Zaman ont ensuite été reconnus coupables de son meurtre.
Myra Wood et Kay Rayworth ont été innocentées du meurtre, mais reconnues coupables d’avoir causé ou permis la mort d’un adulte vulnérable.
Rayworth et Corbett, à la demande de Zaman, sont même retournés dans le corps pour voler la carte bancaire de Jimmy afin de voler des centaines de livres sur son compte.
Un procès devant la Crown Court de Newcastle a révélé que le groupe de cinq personnes entretenait une relation étrange, qui avait par la suite développé une « dimension sectaire ».
Paul Greaney QC, procureur, a déclaré : « En effet, pendant un certain temps, Jimmy Prout n’a pas seulement été maltraité, il a été torturé.
« En fin de compte, cette conduite devait causer la mort de Jimmy Prout. »
Après être devenu sans abri, Jimmy a rencontré le chef de la secte Zaman dans une soupe populaire – l’endroit où Zaman s’est rendu pour repérer les cibles vulnérables.
Jimmy, désespéré d’avoir un toit au-dessus de sa tête, a rapidement emménagé dans la maison de Zaman, où il est devenu un « laquais », ou serviteur – et c’est à ce moment-là que les abus écoeurants ont commencé.
En apparence, Zaman était un pilier inoffensif de la communauté.
Il a assisté à des événements caritatifs avec des politiciens locaux et a refusé une fois une récompense pour avoir rendu un chien perdu à son propriétaire.
Mais derrière des portes closes, il était un chef de secte tordu, qui rassemblait et manipulait des personnes vulnérables qu’il pouvait contrôler.
Jimmy avait tragiquement trop peur pour parler des abus dont il souffrait.
« Dix-sept occasions manquées »
Une étude sur les homicides domestiques plus tôt cette année a révélé 17 occasions manquées d’identifier Jimmy comme victime.
Le rapport concluait que Jimmy avait été maltraité « à la vue de tous », mais ceux qui auraient pu le protéger n’ont pas tiré la sonnette d’alarme, rapporte MailOnline.
Il ajoute : « Il est bien établi que les auteurs de violences domestiques contrôlent leurs victimes en les suivant à leurs rendez-vous et en insistant pour y assister. Il est donc recommandé de chercher à parler aux gens seuls autant que possible.
« Cela ne s’est pas produit et, par conséquent, Jimmy n’a pas eu l’occasion de parler seul à des professionnels à aucun moment pendant la période d’examen. »
Le rapport révèle que des alertes de protection auraient dû être déclenchées après les rendez-vous chez le médecin généraliste, les entretiens avec la police et les visites aux A&E.
Les membres de la secte ont utilisé les rendez-vous pour renforcer leur contrôle sur Jimmy, les professionnels ne parvenant pas à le voir seul.
La curiosité professionnelle a également fait défaut dans son cas tragique.
Suite au rapport, le directeur général du North Tyneside Council, Paul Hanson, a admis que la vie de Jimmy aurait pu être sauvée si les agences avaient mieux communiqué.
Il a déclaré : « Nous saluons les conclusions de l’examen et nous avons déjà terminé le travail sur les recommandations. J’accepte que si les services avaient communiqué plus fréquemment, par les bons canaux, une meilleure image de la vie de Jimmy aurait pu être dressée.
« Cette image plus complète aurait pu nous donner une plus grande chance de protéger Jimmy des personnes qui l’ont assassiné. »
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