« Comme si une partie de moi-même était morte », écrit Kees van Kooten


« J’ai perdu un frère », écrit Kees van Kooten. Dimanche dans le guide VPRO, il répond pour la première fois au décès de son compagnon Wim de Bie, avec qui il a formé pendant des années un duo de cabaret influent.

« Wim et moi nous connaissons depuis soixante-dix ans », poursuit Van Kooten. « C’est toute une vie. Au lycée, il était deux grades au-dessus de moi. Je l’ai beaucoup admiré. Littéralement, parce qu’il était grand. Van Kooten se décrit comme un « petit gars excité », tandis que Wim était plus réfléchi. « Il m’a sauvé du désastre plus d’une fois. »

Dans ses adieux, Van Kooten réfléchit sur la connaissance de De Bies du jazz et de la poésie, son flair pour le talent et son « antenne pour de nouvelles possibilités techniques ». Mais ce qui manquera le plus à Van Kooten, c’est le contact quotidien avec De Bie, écrit-il. « Juste s’appeler, se rendre visite, c’est décontracté. Et bien sûr le sens de l’humour de Wim, son œil aiguisé. Quelque chose est définitivement fermé. Comme si une partie de moi était morte.

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