Comme Lautaro seulement Mbappé et Kane : Toro ne s’arrête jamais


L’Argentin est, avec les deux autres grands noms, l’un des trois joueurs qui, au cours de chacune des deux dernières saisons, ont été impliqués dans au moins 25 buts – entre buts et passes décisives – en championnat. Le penalty manqué ? Pas une limite, mais une opportunité d’évoluer

Matteo Nava

Harry Kane, Kylian Mbappé et Lautaro Martinez. Ce sont les trois joueurs qui, au cours de chacune des deux dernières saisons, ont participé à au moins 25 buts – buts et passes décisives compris – en championnat : l’Argentin a rejoint ce trio en s’illustrant dans le temps additionnel lors de la 21e journée de Serie A, en cet Inter-Atalanta qui, sur le papier, aurait dû être l’un des matchs les plus complexes entre les Nerazzurri et la deuxième étoile et qui est devenu un match d’exhibition en milieu de semaine devant un public qui dîne souvent de pain et de spectacle, sans jamais se sentir rassasié. Bien entendu, une telle domination ne peut certainement pas se limiter à un seul artiste, mais la soirée du phénomène Bahia Blanca a été une autre perle d’une saison qui allait enrichir les bijoutiers du centre de Milan. Et le fait que ces mots soient utilisés pour désigner un footballeur qui a également raté un penalty lors du même match est un signe incontestable de la grandeur du protagoniste.

tout pour lui

Vingt-trois buts en 24 jours, avec deux cornes toujours aussi pointues : depuis qu’il a rejoint l’Inter, Toro a toujours amélioré son classement en championnat, entrant avec force parmi les 10 meilleurs buteurs de l’histoire du club. Et le capitaine ne se sent jamais satisfait après un nouveau but : il a célébré 100 buts en Serie A contre Lecce, a immédiatement marqué son 101e dans le même match et a atteint 102 trois jours plus tard, touchant également les numéros 103 et 104. Lorsqu’il a marqué, il a apprécié avec ouvrez les bras tout le stade en criant son nom ; à sa sortie, à mi-chemin entre un turnover rafraîchissant et l’hommage mérité de San Siro, il s’est arrêté pendant de longues secondes, debout sur le banc de touche, pour remercier sincèrement un public avec lequel il entretient désormais un lien viscéral, symbiotique et extatique.

les flashs

Identifier les tournants d’une histoire – ou d’un match – n’est pas toujours une opération simple : en tout cas, lors du 4-0 contre l’Atalanta, Lautaro était là. Car il est vrai que le début du match a été assez disputé, mais il est également vrai que d’une manière ou d’une autre Toro a montré la direction à l’équipe, il l’a pris personnellement avec les trois points qui valent +12 sur la Juventus. . Le premier but, tout d’abord : si Marco Carnesecchi est obligé de quitter les poteaux précipitamment, c’est parce qu’il doit empêcher Henrikh Mkhitaryan d’arriver à la brillante passe en profondeur que le numéro 10 lui a servi de nulle part, voyant l’espace derrière lui. . Matteo Darmian a ainsi pu appuyer tranquillement sur le bouton « but ». Quelques minutes avant la pause, c’est donc le moment d’une barre transversale sortie de nulle part – comme avant – qui a fait trembler l’Atalanta comme un boxeur confus après un crochet bien placé : Lautaro était en dehors de la surface, une fois de plus, pas être un assistant mais frapper à distance. Ce coup de poing a effleuré la Déesse, mais l’Argentin a non seulement sa droite mais aussi sa gauche, qui s’est soudainement matérialisée dès la première minute du temps additionnel, encore une fois avec une préparation dos au but : belle, belle et imparable, une comète sous la barre transversale. Bien sûr, à la 54e minute, Carnesecchi s’est vengé personnellement en arrêtant son penalty (huitième erreur de sa carrière) et en soulignant à tous qu’il existe une voix dans laquelle le meilleur buteur de Serie A peut encore s’améliorer. Avec une note à sauvegarder dans les notes de son téléphone : peut-on parier que ce sera aussi une opportunité d’évoluer davantage, plutôt qu’une limite ?





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