Manuel Faißt (SV Baiersbronn), la grande surprise de Pékin et en fait « Mister Reliable » sur la colline, a réussi un saut moyen de 118 mètres sans trop de vent – et a besoin de jambes très fraîches pour avancer. Il est actuellement 12e à 1:42 minutes de retard. « C’est difficile parce que le vent change très vite, donc il faut un peu de chance. En gros, il reste encore beaucoup à faire. »Faißt était de bonne humeur après son saut dans l’émission sportive.
Schmid, Frenzel et Weber décevants
Pour Julian Schmid (SC Oberstdorf/20./114.5 mètres/+2:12 minutes) et Terence Weber (SSV Geyer/18./114.0 m/+2:07 minutes) la voie est encore plus loin. Après un début de saison endiablé, Weber est pris de malchance depuis des semaines. A Pékin après un test corona positif sans avoir été utilisé, il est tombé samedi dans le sprint par équipes du relais et, avec Faißt, est reparti les mains vides. En individuel, il était l’un des rares dans le peloton à obtenir même des points positifs car il n’y avait pas de support de vent.
Eric Frenzel (SSV Geyer/112,5 m) a lui aussi une tâche difficile devant lui. Après un vol mouvementé, le multiple champion olympique est clairement à la traîne à la 26e place à la mi-temps – le leader pointe déjà à 2h26.
Riessle n’est pas en forme
Pendant ce temps, Fabian Rießle (SZ Breitnau) a vécu une saison à oublier. Le vétéran, qui avait raté les Jeux olympiques, n’a réussi que 107 mètres, a agité la main dans la déception et l’impuissance. Il n’est qu’à la 30e place – et n’intervient que trois minutes après Riiber.
Bataille pour la grosse boule de cristal
En combiné nordique, la victoire au classement général de la Coupe du monde est toujours en jeu. Johannes Lamparter (1 030 points) et Jarl-Magnus Riiber (883 points) ont les meilleures chances. Vincenz Geiger est probablement trop loin avec ses 776 points. Il ne reste plus beaucoup d’occasions. Après Lahti, les athlètes du combiné continueront à Oslo le week-end prochain. Enfin, les Allemands attendent avec impatience un match à domicile le 12./13. Mars à Schonach.
Source : Sanny Stephan