Combien d’astronautes sont nécessaires pour faire fonctionner une base permanente sur Mars ? Les chercheurs ont découvert


La capacité de faire preuve d’empathie vous aide à survivre sur une planète dure.

Vue d’artiste d’une future base martienne. Image d’illustration. Artur Maltsau / Alamy Banque D’Images

Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université américaine George Mason, seules 22 personnes seraient nécessaires pour faire fonctionner la base martienne. Auparavant, on pensait qu’il faudrait entre 100 et 500 personnes pour établir une base permanente.

L’étude a utilisé une simulation informatique dans laquelle des groupes de 10 à 170 personnes ont été testés pendant 28 ans. Selon cela, une colonie de 22 personnes fonctionnerait mieux pendant le plus longtemps.

Peupler Mars nécessiterait des compétences à la fois techniques et sociales.

– Les habitats bâtis doivent être construits pour être autosuffisants, affirment les chercheurs.

Pour coloniser Mars, il faudrait pouvoir extraire de l’eau et des minéraux de Mars. En plus de l’exploitation minière, une expédition éventuellement envoyée sur Mars devrait dépendre des expéditions de marchandises en provenance de la planète Terre.

En exploitant l’eau, l’expédition pourrait transformer l’oxygène et l’hydrogène respirés de l’eau en carburant.

Défis psychologiques dans un environnement difficile

En plus des problèmes techniques, l’expédition serait confrontée à de graves défis psychologiques et sociaux. Les chercheurs en ont également tenu compte dans leur rapport.

– Nous essayons d’identifier les points importants pour créer une base fonctionnelle avec le moins de personnes possible, ont indiqué les chercheurs dans leur rapport.

Dans la simulation informatique du rapport, un exemple de profils personnels ayant fonctionné dans des conditions difficiles et fermées a été inclus. Les exemples selon les profils personnels provenaient des sous-marins, des expéditions polaires et de la Station spatiale internationale.

Quatre profils psychologiques différents ont été développés lors de la modélisation : névrotique, réactif, social et acceptant. Outre le profil psychologique, les activités des individus ont été calculées en termes, entre autres, de métabolisme, de compétences et de stress.

Les chercheurs ont remarqué que les individus ayant un profil « acceptant » survivraient le plus longtemps sur la planète, tandis que les névrosés avaient beaucoup plus de chances de mourir. On pense qu’un facteur de survie important est la capacité empathique du profil « acceptant ».

Le rapport est en attente d’examen par les pairs.

J’en ai parlé Indépendant.



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