Combats à domicile, pieds rapides : Mickey Rourke, l’histoire d’un boxeur qui jouait tout seul


Philip André Rourke Jr est sur le point de devenir boxeur professionnel, il est issu d’une enfance violente et possède les qualités pour faire la différence. Puis il quitte la boxe pour devenir une star : une histoire de gloire, de mauvais choix et de réconciliation

On pense au protagoniste de notre histoire et, qui sait par quelle bizarre association d’idées, on pense à cette scène de Rocky II dans laquelle Balboa, avant d’aller jouer le match de vengeance contre Apollo, se précipite sous la fenêtre du Père Carmine pour se faire bénir. la mouche (« Au moins il me reste quelque chose »), si Apollon le battait violemment. Peut-être pas si bizarre, en réalité, peut-être paradoxalement, car nous parlons aujourd’hui d’un boxeur, même si le définir ainsi peut surprendre la majorité de nos lecteurs, qui à différents moments de son existence ont trouvé le peu ou le peu qu’il lui restait sur l’anneau de terrain. Comme si, avant même de le dire, Mike Tyson avait parfaitement compris ce que signifiait cette phrase : « Le ring est le plus bel endroit du monde, vous savez toujours ce qui peut vous arriver ». Il s’agit de Philip André Rourke Jr, de son vrai nom et l’appeler comme son vrai nom équivaut à exclure de nombreuses personnes de sa reconnaissance immédiate ; nous sommes sûrs que cela ne lui déplairait pas, car remonter aux origines de son histoire, à une croissance qui fluctue bien plus que le sac à frapper, c’est d’abord gratter toutes les cochonneries des apparences, aussi prestigieuses soient-elles, qui font on le pense comme un visage sur une affiche ou devant une caméra, avec des traits qui dans son cas n’ont pas été marqués mais déformés par le temps, littéralement.



ttn-fr-4