Colamonici, le gourou italien de l’aviron qui a ressuscité la Roumanie


L’entraîneur guide les athlètes roumains depuis 2016. A Paris, jusqu’à présent, une médaille d’or et une d’argent ainsi qu’une quatrième place dans la compétition féminine à quatre.

La quatrième place lors de la sixième journée des JO est un bluff. Cela cache ce qui se passe en Roumanie, qui est redevenue l’une des équipes nationales d’aviron les plus titrées au monde. Mais d’abord les nouvelles, puis le reste. A trois cents mètres de l’arrivée, les femmes du quatre féminin, Adriana Adam, Maria Lehaci, Magdalena Rusu et Amalia Bereş, ont abandonné. Ils n’en avaient plus, ça arrive parfois. Et le bateau néo-zélandais a terminé devant avec 44 cents. Surprise : on ne gagne pas toujours. Les athlètes le savent, les fans moins. Le sport est basé sur des croyances. Être le meilleur, le plus fort, le plus beau. Puis un jour tu te retrouves fragile, voire perdant. C’est aussi arrivé à la Roumanie, qui avait tout gagné en aviron entre 1980 et 2004. Des médailles, des joies, des lauriers. La vie est une montagne russe, encore moins le sport. Plus on descend, plus on a envie de remonter. Alors les fédérations partent à la recherche de gourous, de saints hommes, d’un homme miraculeux pour recoller les morceaux.



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