Coevorden met un frein d’urgence au recrutement de fonctionnaires

Les coûts liés au recrutement de fonctionnaires externes et souvent temporaires montent en flèche dans la commune de Coevorden. C’est pourquoi, selon la municipalité, il est nécessaire d’inverser la tendance en imposant désormais une sorte de « plafond d’embauche ».

Plus de quarante pour cent des coûts salariaux budgétisés l’année dernière ont été consacrés au recrutement de personnel. En 2017, ce chiffre était inférieur à neuf pour cent. Les coûts de recrutement sont passés de 1,3 million d’euros en 2017 à près de 8,5 millions l’an dernier. De plus, de nombreux changements de personnel provoquent des troubles au sein de l’organisation.

Ces dernières années, de plus en plus de collaborateurs externes sont arrivés. « Dans la pratique, nous sommes confrontés depuis un certain temps déjà à des tâches et des ambitions importantes, à une pression de travail élevée, à un roulement de personnel élevé et à un marché du travail difficile. Pour résoudre ces problèmes à court terme, nous avons fréquemment eu recours au recrutement externe ces derniers temps. années », rapportent le bourgmestre et les échevins dans la lettre-cadre, le document contenant les projets communaux les plus importants pour l’année à venir.

Et cela se reflète désormais clairement dans les chiffres. Une étude indépendante du bureau Berenschot confirme que les frais de personnel de Coevorden sont assez élevés par rapport à d’autres communes. La masse salariale de Coevorden repose actuellement sur environ 280 emplois à temps plein, mais en réalité le nombre de fonctionnaires (y compris les intérimaires, les temps partiels et les stagiaires) approche les 500 personnes.

Tous ces recrutements et changements de personnel ne coûtent pas seulement beaucoup d’argent et d’efforts supplémentaires pour embaucher et former les gens. « Cela conduit aussi involontairement à trop de troubles parmi les employés et les managers, rendant l’organisation moins efficace que nous le souhaiterions », conclut le conseil. « Nous voulons briser ce cercle vicieux. Nous avons besoin de plus de stabilité. »

C’est pourquoi Coevorden introduira dès l’année prochaine une sorte de « plafond d’embauche », selon lequel un maximum de vingt pour cent des coûts salariaux pourront être consacrés à l’embauche. La municipalité souhaite attirer davantage de visages permanents sur le lieu de travail. Par ailleurs, le conseil annonce que « des choix sont en cours concernant les ambitions administratives et officielles », mais la nature de ces choix n’est pas précisée. Coevorden souhaite également se concentrer davantage sur la coopération dans des contextes régionaux.

En bref, les chiffres financiers de Coevorden montrent un bilan positif pour les deux prochaines années. En 2025, il devrait rester plus de 5 millions à Coevorden et en 2026 un petit plus de 60 000 euros. Ensuite, Coevorden – comme on s’y attend désormais – plongera dans le rouge, avec une perte de six tonnes en 2027, qui augmentera jusqu’à une perte de près de neuf tonnes en 2028. Cette évolution est en partie due à des remboursements incertains de la part du gouvernement, ainsi qu’à plusieurs coûts structurels, notamment pour l’entretien des routes, le désherbage, l’aide domestique et la durabilité des bâtiments.

Le conseil municipal de Coevorden examinera les projets pour 2025 les jeudi 4 et mardi 9 juillet.



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