Un but acrobatique à la fin brise l’équilibre dans un match qui avait pour protagonistes les gardiens Milinkovic et Joronen. Granata mène avec sept points, les Vénitiens restent à un

Envoyé à Mario Pagliara

30 août 2024 (modifié à 20h37) – VENISE

Toro s’y met et s’endort pour une nuit au sommet du championnat. La tête est celle de Saul Coco : à quatre minutes de la quatre-vingt-dixième minute, il envoie littéralement l’équipe de Vanoli au paradis. Venezia battue 1-0 à la fin dans un match équilibré, décidé par un épisode. Toro moins beau en termes de gameplay par rapport aux deux premières sorties, mais très mature et concret. A la veille de la course, Vanoli avait encadré cette étape de Laguna comme un examen en termes de mentalité : examen réussi. Les Granatas entrent dans la trêve sur un bon rythme : 7 points après trois journées, deuxième victoire consécutive et Milinkovic invaincu pour la première fois.

à l’embarquement

Venezia rentre chez elle : première fois dans cette Serie A à Penzo pour l’équipe confiée à Eusebio Di Francesco. D’une certaine manière, Paolo Vanoli est également de retour, après avoir mené les Vénitiens à la victoire lors des barrages B contre Cremonese en juin. Aujourd’hui, Vanoli est assis sur le banc du Toro et l’accueil dans son vieux Penzo n’est certainement pas celui des mille et une nuits : une banderole, quelques câlins et quelques applaudissements, complètement ignorés par l’équipe locale. Bref, on s’attendait à mieux. Les débuts à domicile dans le championnat de pointe ajoutent de l’enthousiasme et apportent de l’adrénaline : ainsi, après avoir quitté les starters, pendant une bonne demi-heure, Venezia tente de mettre la pression sur un Toro qui semble surpris. Certes, en première mi-temps on ne voit pas Toro dans la version « vaine » appréciée les deux premiers jours. Le décontracté et agréable en termes de jeu. D’une manière ou d’une autre, nous aurions pu l’imaginer dans ce stade de bassin, et contre une équipe locale très motivée et souvent lancée à l’attaque. Le président des Vénitiens, Niederauer, est dans le coin après le match.

NUMÉRO UN

Au milieu du match les occasions sont rares, elles se comptent sur une seule main. Mais ils mettent tous en vedette les gardiens de Turin et de Venise. Cela se transforme bientôt en un après-midi numéro un. On commence par le miracle de Milinkovic. 14ème minute : le gardien de Granata se détend sur un tir puissant de Nicolussi Caviglia. Vol sympa et efficace, mais plus plastique. Là où l’on peut parler de miracle, c’est une minute plus tard dans l’arrêt qui maintient Toro à flot : depuis les développements du corner, Nicolussi Caviglia décharge à nouveau un missile que Milinkovic atteint d’une main ouverte. Quatre minutes s’écoulent et dans le défi du gardien, le « collègue » vénitien Joronen répond : Sosa centre au centre de la surface, Zampano rate le dégagement en servant un ballon d’or à Adams. Le miroir grand ouvert, le lance-grenades est sauvé à deux pas. Sans but à la mi-temps.

belle coco

En seconde période, le premier coup de sifflet est venu de Toro : centre de la droite par Vojvoda (8e), Ilic était prêt à l’attaque bien démarqué au centre de la surface mais sa tête était trop faible pour inquiéter Joronen. Venezia répond coup pour coup et deux minutes plus tard Nicolussi Caviglia parvient à tirer à nouveau, mais cette fois le but est imprécis : le ballon touche la barre transversale. A l’heure de jeu, Vanoli sort un bon Sosa pour Pedersen, et Ricci pour lancer Sanabria, redessinant Toro avec le 3-4-2-1. Le niveau compétitif du match monte et alors que le stade semble s’habituer à l’idée d’un match nul, le but de Toro arrive. 41ème minute : Corner d’Ilic, la tête de Masina se transforme en passe décisive pour Coco. La tête du défenseur du Toro est une phrase : premier but en Serie A. Les Granata sont aux anges.





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