Coach en réputation : « S’excuser puis dire que c’est à cause de la boisson : ce n’est qu’une demi-excuse »

Pour commencer, les bons points marqués par le PDG du Vooruit : « Il est resté dans la poussière pendant quelques minutes et cela est en soi un signal très fort. C’était aussi nécessaire. Il a également fait preuve d’une certaine transparence sur ce qui s’est passé ce soir-là. Les excuses et la transparence sont des éléments positifs. Cela signifie que nous avons enfin une image quelque peu nuancée de cette soirée», déclare Jeroen Wils.

Mais la transparence n’a pas été suffisante et les excuses sont arrivées trop tard. « Il ne partage toujours pas ce que contiennent exactement les rapports. Il est fait mention des « hommes bruns » et de « l’utilisation de matelas ». Mais il ne le confirme pas. Cela laisse de côté une vérité qui pourrait le hanter plus tard. Si les PV fuient, cela pourrait le frapper comme un boomerang. Il aurait été préférable qu’il soit radicalement transparent et qu’il dise réellement le contenu de ces rapports. Une épée de Damoclès reste au-dessus de sa tête et il a raté une occasion de lui retirer cette épée.

«Je pense aussi que les excuses arrivent trop tard. L’incident remonte à il y a un mois. Ce n’est que lorsqu’il est dos au mur qu’il trouve des excuses. C’est un problème : des excuses tardives valent toujours moins que des excuses immédiates. Il continue aussi à trop invoquer ces circonstances atténuantes. J’étais ivre, c’était une conversation ivre. S’excuser est un art, mais il faut le faire de la bonne manière. Et dire désolé, puis ajouter qu’il en avait marre… ce n’est qu’à moitié désolé.

« Une attitude humble et modeste me manque aussi. Ce serait plus approprié dans ce genre de questions délicates. Il continue à se montrer un peu hautain. Le fait qu’il en ait fait une émission à part entière, en direct au JT, renforce l’image de quelqu’un qui n’est pas très authentique. Tout est très organisé. C’était un peu trop de spectacle », conclut Wils.