COA : grande foule à Ter Apel, plus de 2000 personnes attendues

L’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) attend la nuit prochaine à Ter Apel beaucoup plus de personnes que le centre d’enregistrement ne peut en accueillir. Dans une prévision basée sur les chiffres d’afflux actuels, l’organisation d’accueil des demandeurs d’asile estime qu’il y aura 2 300 demandeurs d’asile, alors qu’il y a de la place pour un maximum de 2 000 personnes.

Un porte-parole souligne qu’il s’agit d’une prévision et que le nombre réel peut être différent dans la pratique, mais affirme ne pas encore savoir s’il y aura finalement de la place pour tout le monde. « Nous ne les laissons certainement pas dormir dehors, c’est toujours notre engagement. »

La pression sur le centre d’enregistrement de Ter Apel augmente depuis des semaines. Le week-end dernier, plusieurs demandeurs d’asile ont dû passer la nuit sur un matelas ou une chaise dans la salle d’attente du Service d’immigration et de naturalisation (IND) de Groningue, car il n’y avait plus de lits disponibles dans le centre pour demandeurs d’asile. Cela s’est également produit plus tôt ce mois-ci.

« Cela évolue constamment », déclare le porte-parole du COA. Si trop de personnes se présentent à Ter Apel, certaines seront hébergées dans la zone d’attente de l’IND. Une autre partie est transférée vers des abris d’urgence. Par exemple, un groupe d’une centaine de mineurs non accompagnés a récemment été transféré dans un centre pour demandeurs d’asile à Budel, dans le Brabant. Mais ces refuges d’urgence sont aussi de plus en plus pleins. « À un certain moment, il n’y a plus de place », a déclaré le porte-parole du COA. Il ne peut pas encore dire si tel est le cas.

Le COA est en pourparlers permanents sur l’accueil des demandeurs d’asile avec le ministère de la Justice et de la Sécurité du secrétaire d’État Eric van der Burg, responsable des questions d’asile. Il a demandé à plusieurs reprises aux communes et aux provinces d’aménager des lieux d’accueil supplémentaires. Cela s’est produit à plusieurs endroits, mais la pression sur l’accueil des demandeurs d’asile reste forte.

En réponse à ces appels, « plusieurs conversations sont toujours en cours », a déclaré le porte-parole de Van der Burg. Fin mai, le secrétaire d’Etat avait prévenu dans une lettre « en dernier recours » d’héberger les demandeurs d’asile dans des hôtels « si nécessaire sans qu’on le leur demande ». Compte tenu notamment des discussions en cours, le moment n’est pas venu de le faire maintenant, déclare le porte-parole. « Cela mettrait sous pression les relations administratives. »

« Ce n’est pas une décision qu’on prend à la légère », ajoute-t-elle. Vous aurez besoin ultérieurement des communes ou des provinces ainsi « rejetées ».



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