Cloth tombe amoureux de Fred Kroket : dernier jour pour le snack-bar populaire de Westzaan

Encore une fois une petite frite de guerre, une bouchée d’ours ou une croquette. Les larmes aux yeux, Fred Verkuil, mieux connu sous le nom de Fred Kroket, jette ses collations dans la friteuse chaude. Après plus de deux ans de combat pour une place permanente, c’est fini et il jette l’éponge. La municipalité de Zaanstad souhaite lancer un appel d’offres européen pour une entreprise sur le site de Fred. Cela signifie que Fred doit rivaliser avec des entreprises financièrement solides et qu’il ne peut pas et ne veut pas entrer dans cette bataille. « Ensuite, je dois d’abord investir environ 10 000 euros sans savoir si je peux rester. »

Le tout dernier jour de Fred en tant que propriétaire d’un snack-bar est bondé. Beaucoup de gens viennent là surtout pour dire au revoir. « On fait toujours un détour pour ça », raconte une femme qui mange des frites et des croquettes avec son mari et son fils. Ils ne savent pas quoi faire quand Fred est parti. « Peut-être à Wormerveer », suggère la femme qui est vraiment désolée. « C’est tellement stupide qu’il doit partir à cause de toutes sortes de personnes qui l’ont acheté. Ou peu importe. » Son fils, qui travaillera bientôt dans la région, avait placé tous ses espoirs dans un savoureux goûter de Fred pendant sa pause déjeuner. « Alors ça n’arrive plus. »

« Fermeture définitive »

Sur les fenêtres et la porte d’entrée il y a une explication de Fred sous le titre ‘Fermeture définitive’. Il précise que la municipalité ne veut pas choisir « un entrepreneur local qui a fait des efforts ces 2 dernières années pour en faire quelque chose, mais celui qui a le plus d’argent en a l’opportunité ». Cees, un bon ami de Fred, aide à emballer toutes sortes de collations chaudes pour les commandes devant la porte. « Je me sens tellement mal pour Fred qu’il doive finir comme ça. C’est un si bon gars. »

Fred ne sait pas ce qu’il va faire ensuite, mais ne pense pas qu’il reviendra avec un snack nulle part. « D’abord, finis ça. Casse tout demain. Lundi, tout le site doit être vide. Et puis le coup viendra. Aigre. Ce n’est pas différent. »



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