Civitanova n’abandonne jamais, de 0-2 à 3-2 chez Trento

Les champions italiens montent une fois de plus et dépassent les Trentins qui sont toujours sans directeur Sbertoli

La troisième victoire consécutive de Lube Civitanova arrive au pied des Dolomites. Après le 6-0 au général contre Taranto et Modène, les Marchesians affrontent le match le plus difficile et aussi le plus compliqué – ainsi que le plus fascinant et dur – en cinq sets en présence d’un Itas Trentino capable de rattraper le absence de son directeur Sbertoli , trouvant une efficacité beaucoup plus élevée dans leur jeu que celle observée lors de la récente défaite à Plaisance.

Trento-Civitanova 2-3 (25-17, 25-20, 22-25, 30-32, 13-15)

Après les premières escarmouches, l’as de Nicolò Depalma donne le Trentin 10-6, avec Lube mis sous pression en deuxième ligne. A 14-7, avec Trento « en feu » grâce au tour de frappeur de Michieletto, Nikolov à l’intérieur pour Bottolo mais le ballon de changement de la région des Marches s’écrase dans la défense du mur du Trentin : 17-7 avec les mains de Lavia et la pipe de Michieletto. La partielle est désormais entre les mains des hôtes (23-16), Depalma invente une astucieuse touche de seconde tandis que Lube pique mais rattraper l’écart est désormais mission impossible. Le murone d’Anzani sur Kaziyski baptise le deuxième set dans les pistes d’équilibre : 5-5, la région des Marches mettant pratiquement le nez en avant dans le match pour la première fois grâce à l’as de De Cecco sur Laurenzano (6-8). Quand Yant met un point supplémentaire au sol pour Lube puis Lorenzetti arrête le jeu, un coup qui fonctionne comme au retour sur le terrain, Itas met la flèche et enchaîne 10-9 à son tour obligeant Blengini à passer son premier temps-out . Balaso et Laurenzano avec quelques défenses absurdes de chaque côté montrent que le prochain duel pour le maillot de l’équipe nationale en tant que titulaire libre sera probablement entre eux : 20-18 avec Michieletto murant Nikolov après un échange plus qu’éternel. Quand le ballon commence à brûler, le une-deux-trois de Lavia en attaque vaut le 24-20, Lube tente le retour avec un contrecoup mais le contre de Kaziyski sur le jeune compatriote Nilolov scelle le partiel. Dans le troisième set Blengini change : Bottolo-Nikolov est la nouvelle diagonale de la place-4. Après un ballon sur le devant en faveur de Lube, non vu par le couple d’arbitres, Kaziyski va servir et se dépoussière le bras pour le 5-3, premier break d’un troisième set dans lequel Lube revient immédiatement à égalité avec la barre victorieuse de son frappeur bulgare Nikolov (5-5). Pourtant c’est la loi de l’équilibre qui règne en maître au pied des Dolomites (9-9) avec Blengini insérant Garcia à la place de Zaytsev tandis que Trento d’abord avec Depalma tente souvent le tuyau puis appuie à nouveau sur l’accélérateur. À l’intérieur de Dzavoronok et Cavuto pour Kaziyski et Michieletto dans le moment le plus « en feu » du Lube qui avance 13-16. Quand Anzani imprime ensuite l’ancien bras lourd de Monza, le tableau de bord indique 15-20 et Lorenzetti arrête tout, mais Gabi Garcia a un bras chaud et parvient à s’étirer à nouveau pour les invités. Lavia entretient les espoirs d’Itas (19-23) rendus encore plus solides par l’as de Podrascanin sur Bottolo : 21-23. Pipe de Michieletto et c’est 22-23 mais la première mi-temps de Chinenyeze ravive Lube, lui donnant le ballon arrêté que le mur de De Cecco sur Lavia transforme en l’ensemble qui finit dans les poches de Civitanova. Le quatrième set est donc un partiel où Kaziyski reste assis sur le banc pour regarder et l’inverse est fait par Dzavoronok : immédiatement à deux murs de la Marche et Lorenzetti est en temps mort sur 1-3. Lavia imprime Nikolov et est immédiatement à 4 partout, entre les contrôles vidéo et les protestations de l’inévitable nervosité pour un défi de cartel entre bagher et dunks (7-7). Le contre de Chinenyeze sur Michieletto vaut 10-13, Kaziyski revient comme l’inverse mais le premier ballon attaqué se retrouve à Rovereto (13-17) et Lorenzetti arrête tout. Potke presse Anzani mais l’égalité à 18-18 porte la signature de Lavia, le central français Chinenyeze sorti en raison d’un coup remédié par un coéquipier et à l’intérieur de Diamantini. L’as de Gabi Garcia et l’attaque de Bottolo pour 18-21 Lube, la blague gagnante de Lavia arrive du neuf mètres pour 21-22 avant que d’autres protestations n’arrivent en finale vers la direction de l’arbitre et une nouvelle nervosité : 23 partout et le temps mort Lube. Dernières balles, les avantages, et Lube complète le retour grâce à l’attaque et à l’as de Nikolov. On passe ensuite au cinquième set, où l’on joue pratiquement aux échecs, coup contre coup (9-9). Jusqu’à ce que Lube trouve le sprint gagnant pour terminer le retour.



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