Au moins cinq policiers ont été “grièvement blessés” lors d’une manifestation devant l’ambassade d’Iran à Londres. Douze personnes ont été arrêtées par la police pour ces violences.
Les manifestants ont protesté contre la mort de Mahsa Amini. La jeune femme de 22 ans a été arrêtée à Téhéran le 13 septembre par la brigade des mœurs pour port de “vêtements inappropriés”. Elle aurait été battue sur le chemin du poste de police, puis serait décédée. Cependant, selon la police, il s’agissait d’une mort naturelle. Depuis lors, des protestations ont éclaté partout.
Les gens sont également descendus dans les rues de Londres ces derniers jours, lors de manifestations pour la plupart pacifiques. L’ambiance a changé dimanche. Une foule a été vue sur les réseaux sociaux scandant “mort à la République islamique”. “La majorité des personnes présentes ont continué à se comporter de manière responsable, mais un groupe important a cherché à confronter la police et les manifestants avec lesquels ils n’étaient pas d’accord”, a déclaré Scotland Yard dans un communiqué de presse dimanche soir. Des forces de sécurité supplémentaires ont été déployées, selon la police londonienne.
fractures osseuses
Les manifestants se sont déplacés de l’ambassade vers les quartiers de Marble Arch et de Maida Vale, où le Centre islamique d’Angleterre a été attaqué. La police a réussi à empêcher les manifestants d’entrer, mais a été bombardée. Cinq policiers se sont retrouvés à l’hôpital, la plupart avec des fractures, a indiqué la police.
Au total, 12 arrestations ont été effectuées pour avoir participé à des troubles violents. Mais la police affirme que d’autres arrestations devraient suivre sur la base de séquences vidéo.
Une manifestation à Paris menaçait également de déraper. La police a dû utiliser des gaz lacrymogènes alors que des milliers de manifestants tentaient d’atteindre l’ambassade d’Iran.
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