Cinq licenciés chez Scania Meppel par mécontentement vis-à-vis de la convention collective de travail : « L’impact est grand »

Cinq personnes détachées de PPG Coatings à Hoogeveen chez Scania à Meppel ont démissionné aujourd’hui en raison de leur insatisfaction vis-à-vis de leur convention collective de travail. Selon les grévistes et le syndicat FNV, une bonne augmentation de salaire devrait y figurer. PPG Coatings Nederland fait partie du groupe mondial PPG Industries, qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 17,7 milliards de dollars.

Il n’y a pas que l’usine de camions de l’Industrieweg qui est en grève. Les travaux avaient également été interrompus pendant plusieurs jours dans les succursales de PPG Coatings à Tiel et Uithoorn. Outre les grévistes de Meppel, des salariés d’une succursale PPG de Den Bosch ont également arrêté leur travail depuis lundi matin, et une centaine d’autres salariés de l’usine d’Amsterdam s’ajouteront cette semaine.

« La nappe de pétrole devient de plus en plus grosse », déclare Erik de Vries, directeur de FNV Processindustrie. « Partout chez PPG, les gens sont prêts à passer à l’action pour une convention collective avec une bonne augmentation de salaire. La direction peut maintenant vraiment commencer à s’inquiéter, car on est bien parti pour une grève nationale. » Bien qu’il y ait cinq attaquants à Meppel, l’impact de leur action est grand, dit De Vries. « Ils s’assurent que le processus de production est en panne. »

La FNV veut une bonne convention collective de travail pour l’ensemble des 1100 personnes de PPG Coatings. Dans ce document, le syndicat souhaite augmenter les salaires de 14,3 % cette année, avec effet rétroactif au 1er janvier de cette année. Le syndicat exige également que les salaires augmentent en fonction des prix dans les magasins. Le fabricant de peinture s’en tient néanmoins à une augmentation de salaire de 7 % pour le moment.

La grève des cinq à Meppel durera jusqu’à mercredi matin, précise De Vries. « Selon la façon dont Scania réagit à cela, cela peut devenir de plus en plus ennuyeux. Les grévistes de Tiel et d’Uithoorn ont déjà montré quelles peuvent être les conséquences sur le processus de production. Ce n’est qu’une question de temps avant que les employés arrêtent à nouveau de travailler. Et puis plus longtemps. »

Chez Scania à Meppel, où sont peintes les pièces en plastique de la cabine et du châssis, personne n’a voulu dire quoi que ce soit sur les conséquences de la grève.



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