Cindy Lee sauve les « mélodies d’hier » dans « Kingdom Come »


Cindy Lee est le personnage drag queen et le projet lo-fi de Patrick Flegel, musicien canadien qui s’est fait connaître il y a plus d’une décennie en tant que chanteur et guitariste du groupe Women, dissous en 2010. Avec Cindy Lee, Flegel pratique un son de lo-fi -fi pop inspirée des groupes de filles et des chanteuses mélodiques des années 60. Leur album 2020, ‘.Qu’est-ce que ce soir pour l’éternité ?», qui contenait le merveilleux « Heavy Metal » ; comme celui sorti en 2024, « Diamond Jubilee », ont été considérés pour une nomination au Prix de musique Polaris, le Canadian Mercury.

Cindy Lee a attiré l’attention de la critique et du public cette année grâce à « Diamond Jubilee » et surtout sa sortie atypique puisque l’album n’est disponible sur aucune plateforme de streaming. Ou presque, puisqu’on peut l’écouter en intégralité sur YouTube, mais qu’aucun de ses morceaux n’est disponible séparément. Bien que la meilleure façon d’écouter « Diamond Jubilee » soit de le télécharger gratuitement via ce site Web.

‘Diamond Jubilee’ est une œuvre gigantesque, un double album qui dure plus de deux heures, composé de 32 titres dans lesquels Cindy Lee laisse libre cours à toutes ses influences, sans renoncer le moins du monde à la sensibilité lo-fi qui la caractérise. moins à la douceur de leurs mélodies, toujours aussi inspirées de la pop classique. C’est l’album de la semaine.

Une bonne façon de commencer avec « Diamond Jubilee » est son 12ème morceau, « Kingdom Come ». Toutes les vertus de Cindy Lee sont réunies dans cette chanson. De la même manière qu’elle entend, dans les paroles, des « mélodies d’hier », cette chanson semble venir d’hier, évoquant la tendresse de certaines mélodies de Lesley Gore ou Patsy Cline. En revanche, le garage des années 60 et le surf rock de cette même décennie constituent le précédent des guitares électriques pleines de fuzz et de distorsion présentes dans ‘Kingdom Come’. Au milieu du tumulte des percussions, un arrangement de cordes romantique se fraye un chemin.

Le son de « Kingdom Come » offre à Cindy Lee le contexte idéal pour exprimer toutes ses mélancolies et ses désirs dans les paroles. Et, avec sa voix androgyne et sa performance sincère, Lee fait en sorte que des phrases comme « Je veux sentir à nouveau ta voix », « Ne me dis pas que c’est la fin » ou « Tu me manques, cher ami » touchent une corde sensible. Vous pouvez écouter ‘Kingdom Come’ à partir de la minute 36.05… ou directement démarrer avec l’intégralité de l’album.



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