CHVRCHES brille avec ses propres ‘Lumières aveuglantes’… avant celle-ci


CHVRCHES vient de signer un contrat d’enregistrement avec Island Records, ils commencent donc à partager un label avec des artistes comme The Killers, Shawn Mendes ou Angèle, ou auparavant Amy Winehouse (le parapluie est toujours Universal).

Pour fêter cette nouvelle étape de leur carrière, le trio écossais composé de Iain Cook, Martin Doherty et Lauren Mayberry a sorti un nouveau single, annoncé il y a quelques jours et qui ouvre le playlist d’actualités Cette semaine.

‘Over’ est une chanson 100% CHVRCHES ou presque, car aux commandes de la production on retrouve le Suédois Oscar Holter, l’un des responsables de ‘Blinding Lights’ de The Weeknd et d’autres tubes de Katy Perry, Taylor Swift ou Abel lui-même Tesfaye ( Holter travaille avec le tout-puissant Max Martin). La base rythmique de ‘Over’ rappelle celle de ‘Blinding Lights’, bien que CHVRCHES ait écrit ‘Over’ quelques années plus tôt, en 2017, mais ils l’ont réservé car ça ne rentre pas dans la séquence de ‘Screen Violence’, un album qu’ils produisent eux-mêmes, comme les deux premiers, contrairement au troisième, qui a quelque peu déçu.

‘Over’ n’est pas décevant. C’est, encore une fois, une grande chanson de CHVRCHES dans laquelle l’esthétique synth-pop du groupe sonne particulièrement polie et corpulente, plus « blockbuster », peut-être. La mélodie nous dit que Holter n’y est pas pour beaucoup, puisqu’elle ne pourrait pas sonner plus comme les CHVRCHES habituels, comme ce Mayberry qui chante sur la fuite de la réalité.

Mayberry a été très critique du machisme qu’elle a subi, et dans la chanson on la voit conduire la nuit et essayer de ne pas penser à la réalité à laquelle elle est confrontée au quotidien. « J’essaie d’éteindre le bruit, je me dis que les garçons sont comme ça », chante-t-elle en feignant un sourire « oreille à oreille » et en essayant de « ne rien ressentir », même si en réalité elle « ressent tout ».

Dans le refrain, Mayberry s’imagine plonger dans un profond sommeil. « Réveillez-moi quand tout sera fini, dites-moi que tout n’était qu’un rêve », insiste-t-il. Son expérience est plus proche d’un cauchemar. Le son, oui, admet encore cette lumière et cette couleur que l’on voit sur la pochette du single.



ttn-fr-64