Christian Günter de SC Fribourg
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Ce qui est encore plus surprenant que ce cliché, qui ne dit bien sûr pas grand-chose après la première journée, sera autre chose : avec Christian Günter, Fribourg sera dirigé sur le terrain par le même capitaine que les années précédentes.
Le SC Fribourg a adouci les débuts du nouvel entraîneur Julian Schuster avec une victoire. L’équipe du Breisgauer a impressionné par son efficacité et a gagné au VfL Osnabrück 17 août 2024 | 5h50
Le carrosse châteaux, Günter reste
Le joueur de 31 ans, qui disputera dimanche son 319e match de Bundesliga, a non seulement survécu à deux terribles coups du sort, mais aussi aux changements personnels de son nouvel entraîneur, avec lequel il était sur le terrain depuis des années.
« Le style de jeu correspond à nos atouts »
Schuster a également pris des décisions courageuses dans d’autres parties de l’équipe. Le local Max Rosenfelder (21 ans) est en défense centrale. Pendant ce temps, Nicolas Höfler (34 ans) a perdu sa place habituelle au milieu de terrain au profit de Patrick Osterhage (24 ans).
Günter se félicite du fait que le club sportif semble plus offensif et dominant sous la direction de Schuster :
Un doublé de Lukas Kübler et un étrange but de football de Ritsu Doan : c’en était trop pour le VfB Stuttgart lors du derby contre Fribourg, que le club sportif a remporté 3-1.26 août 2024 | 8:36 minutes
« Günni » est la figure d’identification ultime
Outre Vicenzo Grifo, également âgé de 31 ans, Günter, qui, avec son entraîneur actuel, était il y a dix ans l’un des principaux joueurs de Fribourg, est actuellement le joueur le plus âgé à conserver sa place habituelle sous Schuster.
Son statut en dehors du terrain n’a pas changé : « Günni » est la figure d’identification ultime pour les supporters. Pas étonnant, après tout, que l’octuple joueur national ait disputé tous ses 318 matchs de première division pour le SC.
Devoirs sur le chemin de fer de la Forêt-Noire
Günter a rejoint le SC alors qu’il faisait encore partie de l’équipe de jeunes C, mais est d’abord resté avec sa famille en Forêt-Noire. «Nous prenions généralement le Schwarzwaldbahn pour nous entraîner et revenir», raconte Günter. Cela a pris plus de deux heures, aller simple, remarquez.
« Puis à 22 heures, j’ai dû faire les devoirs que je n’avais pas finis dans le train », se souvient le professionnel. Une vie privée était hors de question, mais avec son ambition et sa capacité à accepter les critiques, il a impressionné son entraîneur de jeunes : Christian Streich.
Standing ovation : Christian Streich au gymnase début mai4 mai 2024 | 32:16 minutes
Une volonté débridée
« Je n’étais pas un footballeur doué », se souvient Günter. « Mais j’avais déjà une certaine dynamique à l’époque, j’étais capable de travailler sur tout le reste. » L’année dernière, il lui a encore fallu beaucoup de volonté.
Au début, il s’est cassé le bras à deux reprises, mais après le deuxième incident, on a découvert que des germes s’étaient formés. Une infection persistante s’est développée et, à un moment donné, même une amputation semblait envisageable. Il marchait avec un déambulateur.
Deux coups durs du sort
Mais Günter, dont l’épouse Katrin s’est remise d’un cancer, est revenu après sept interventions. Le père de deux enfants jouait déjà presque comme à la fin de la saison dernière.
Nous avons déjà entendu dire qu’il existe des choses plus importantes « que le football et l’argent ». Mais quand Günter dit cela, cela semble aussi crédible que son leitmotiv footballistique :
Source : ZDF