Chômeur ou nom étranger ? Il est plus difficile de trouver une location à Bruges


Chômeur ou nom étranger ? Il est plus difficile de trouver une location à Bruges

Les chercheurs ont répondu à 719 annonces portant un nom flamand, syrien ou polonais. Il y avait une différence de quinze pour cent, mais s’il s’avère que vous êtes au chômage, vous êtes même cinquante pour cent moins susceptible de louer une maison.

Les agences immobilières confirment que les propriétaires préfèrent un locataire solvable. Carine Derycke, Agence Van den Abeele : « Je vais donner un exemple : une dame âgée déménage dans une maison de repos, elle doit aussi payer là-bas. Les pensions sont basses. Elle doit aussi percevoir le loyer. Un deuxième exemple : les personnes qui achètent une résidence secondaire Aussi important. Ils contractent un emprunt, qui doit également être remboursé.

Problématique

Le maire De fauw qualifie la situation de problématique. « Nous allons mener des campagnes de sensibilisation. Organiser des sessions de formation pour le personnel des agences immobilières pour leur faire comprendre que ce n’est pas possible. Mais aussi faire comprendre aux particuliers qu’il n’y a aucune raison de discriminer sur la base de nom, origine ou revenu de remplacement ou revenu fixe ».

Afin de mesurer l’efficacité des actions, Bruges disposera à nouveau d’un nouvel échantillon de locataires potentiels dans un ou deux ans.



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