Chers prix, voici les biens qui risquent d’augmenter au retour de vacances


Le scénario qui se dessine, et qui suscite déjà de nombreuses inquiétudes, est celui d’un retour de vacances en septembre qui encore cette année impactera lourdement les budgets des familles. Et ce ne sera pas une ponction liée aux « seules » factures onéreuses, déjà considérables en soi, avec le gaz naturel qui, après le nouvel arrêt du Nord Stream annoncé par Gazprom le vendredi 19 août pour 3 jours, a atteint son quota dans les dernières heures sur le marché d’Amsterdam 270 euros par MWh.

Codacons : 7% de plus seront dépensés en fournitures scolaires

«À propos de l’école – explication de l’association des consommateurs Codacons – nous avons déjà enregistré les premières augmentations pour le kit scolaire. On dépensera en moyenne 7% de plus que l’an dernier, la crise de l’énergie et des matières premières (papier, textile, plastique, etc.) pèse lourdement ».

Les factures chères

A ces dépenses s’ajouteront celles destinées au paiement des factures d’électricité et de gaz, très attendues si bien qu’en ces jours de campagne électorale les propositions ne manquent pas pour plafonner le prix de l’électricité au niveau national (enfin que du secrétaire du Pd Enrico Letta, qui a parlé sur Radio24). « En octobre, les augmentations des tarifs de l’électricité et du gaz commenceront – confirme Codacons -, en particulier nous craignons le poste gaz qui pourrait subir de fortes augmentations au vu des tendances du marché ».

La flambée des prix alimentaires

Livres scolaires, électricité, gaz, mais pas que. « Ensuite, il y a la question de l’alimentation – ajoute l’association des consommateurs -, dont la tendance à la hausse se poursuivra à l’automne et, étant un poste primordial, affectera fortement le budget des ménages ». Enfin, pour compléter le tableau des biens à risque au retour de vacances, les frais d’essence. «La baisse des accises expirera le 20 septembre. S’il n’est pas prolongé, il y aura une augmentation immédiate des tarifs à la pompe, avec un impact supplémentaire sur les prix des produits transportés ». Et un impact supplémentaire inévitable sur le prix final du produit et, par conséquent, sur les poches des consommateurs.

Energie, Coldiretti : 9 milliards de piqûre des champs aux tables

Précisément sur ce point, une analyse des Coldiretti sur la base des données, Enea aide à comprendre quel sera l’impact réel de l’inflation, et notamment de l’augmentation de la facture énergétique. La production agricole et alimentaire en Italie, explique-t-on, absorbe plus de 11% de la consommation totale d’énergie industrielle pour environ 13,3 millions de tonnes d’équivalent pétrole (Mtep) par an. D’où la conclusion : l’explosion du coût du gaz – souligne la Coldiretti – a « un impact dévastateur sur la chaîne d’approvisionnement, du champ à la table, à un moment où la sécheresse a dévasté les cultures avec des pertes estimées à 6 milliards d’euros, soit l’équivalent de 10% de la fabrication. Un mélange meurtrier qui coûtera aux familles italiennes près de 9 milliards d’euros en 2022 rien que pour les dépenses alimentaires ».



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