En raison de la flambée des prix du carburant, la catégorie des transporteurs est en effervescence depuis des semaines. Le Gouvernement, face au scénario de nouveaux blocs de camions, qui pourrait avoir des répercussions en termes d’approvisionnements – en Italie 85% des marchandises transitent par la route ; un arrêt signifierait moins d’approvisionnements en marchandises pour le commerce et une augmentation inévitable des prix – essayez de parvenir à une médiation. Les organisations du secteur sont réunies ce mardi 15 mars au siège du Mims, ministère des Infrastructures et de la Mobilité durable.
Négociation avec la sous-ministre Bellanova : on part avec un budget de 80 millions
Ici, ils rencontreront la sous-ministre de l’Infrastructure Teresa Bellanova. Ce sera l’occasion pour le gouvernement et les syndicats de faire le point sur la situation, et les possibles solutions à adopter pour redonner vie à un secteur qui menace de nouvelles initiatives de mobilisation. Unatras a déjà prévu une agitation pour le 19 mars (également Confartigianato Transport avec les entreprises des Pouilles et Fai-Conftrasporto ont fait savoir que les géants de la route seront arrêtés à cette date). Le soutien au secteur s’élève actuellement à 80 millions, mais il ne concerne pas le carburant cher. En particulier, le décret Energie (attendu le 28 mars à la Chambre pour passer en seconde lecture au Sénat) alloue 20 millions d’euros pour 2022 à la réduction des péages autoroutiers. Entre autres solutions, 5 millions sont destinés à mettre en place la déduction forfaitaire pour dépenses sans justificatif. Un crédit d’impôt de 15 % HT est également prévu pour l’achat d’Ad-Blu pour un investissement total de plus de 29 millions d’euros, un crédit d’impôt de 20 % HT pour soutenir l’achat de GNL (liquéfié gaz naturel), pour un investissement total de 25 millions d’euros.
Les exigences des transporteurs routiers
Les transporteurs soulignent que le problème doit être traité immédiatement et que la solution ne peut plus être différée. Les 80 millions. ils mettent en évidence, ils ne résolvent pas les nœuds. Ils demandent de revoir la clause diesel dans les contrats de transport et d’intervenir au niveau fiscal ou avec des concessions supplémentaires. Ils font notamment pression pour obtenir de l’exécutif la stérilisation des accises sur les carburants, mais l’opération pourrait avoir deux faiblesses. La première : une partie du produit de la fiscalité revient aux Régions. Deuxièmement : les droits d’accise sur le transport routier sont déjà contenus, donc un éventuel coup d’éponge aurait un impact limité, et n’améliorerait pas beaucoup la situation. Unem, l’association représentant le raffinage, le stockage et la distribution des produits pétroliers et des produits énergétiques bas carbone, a un avis différent, le prix constaté à la pompe en Italie “avant taxes” est inférieur à 9,7 centimes/litre sur l’essence et 14,2 centimes / litre de diesel “par rapport à la moyenne européenne”. Ainsi, c’est la conclusion, ne pouvant agir sur le prix industriel « il faut intervenir sur la fiscalité qui représente plus de la moitié du prix final ». Et de toute façon, toute intervention doit être convenue avec la Commission européenne. Une solution pourrait être un crédit d’impôt pour les entreprises du secteur, à reconnaître lorsque Bruxelles signalera une plus grande volonté d’élargir le maillage dans le domaine des règles en matière d’aides d’État.
Devant fendu
De manière générale, le front du transport routier s’est divisé sur une contestation qui fait craindre depuis des jours le blocage des marchandises, notamment des produits alimentaires, et de l’approvisionnement en carburant, à tel point que depuis des jours on assiste à une ruée vers l’achat de pâtes, de sucre , farine, huile et riz et avec des rangées de voitures aux pompes à essence.
L’arrêt du Garant à la grève des camions du 14 mars
Entre-temps, la commission de garantie de grève a arrêté la manifestation prévue par Trasportiunito, une association professionnelle, pour le lundi 14 mars. Dans une communication adressée à Trasportiunito-Fiap et aux ministères des Infrastructures et de l’Intérieur, le commissaire délégué de la Commission, Alessandro Bellavista, a souligné le « non-respect du délai de préavis de 25 jours » et rappelé « l’obligation de prédétermination durée de l’abstention ». Les entreprises du secteur avaient annoncé la suspension nationale de leurs services “pour cause de force majeure”, c’est-à-dire en raison de l’explosion du coût des carburants : les prix de l’essence et du gasoil avoisinent tous les deux les 2,3 euros le litre servi. et 2.2 en mode libre-service.