Selon Katharina Schulze (36 ans), chef du parti vert bavarois, les mères qui travaillent devraient se libérer des attentes sociales.
« On a l’impression qu’ils ne peuvent plaire à personne. Si elles vont travailler, elles sont censées être de mauvaises mères. S’ils restent à la maison, on dit qu’ils sont des grillons sur le feu », a déclaré le joueur de 36 ans au « Münchner Merkur » (samedi).
« Les attentes de ce qu’une mère est censée être sont si écrasantes qu’il n’y a qu’une seule solution : s’en sortir. »
La politique doit donc créer les conditions-cadres « pour que chaque femme et chaque famille puisse façonner la vie de la manière qui lui convient. Mais je remarque aussi que les choses changent lentement.
Le partenaire de Schulze, Danyal Bayaz (Verts), est ministre des Finances du Bade-Wurtemberg. On lui a demandé à plusieurs reprises comment il concilie son bureau avec sa famille. « C’est bien. »
Schulze emmène régulièrement son fils, né en juin dernier, avec lui au parlement de l’État et aux réunions des commissions.