Un but dans chaque mi-temps et Inzaghi continue sa série de victoires. En seconde période, Cheddira poste
L’Inter arrive au derby italien dimanche 26 devant la Juventus. Inzaghi profitera du break du haut du classement, +2 sur les Bianconeri, grâce à la victoire sur Frosinone, un succès résultant des prouesses de Dimarco et du penalty remporté par l’insaisissable Thuram. La course au Scudetto est désormais un face-à-face entre les Nerazzurri et les Bianconeri puisque Milan, troisième, a 8 points de retard sur les leaders et Naples, quatrième, est même à -10. Inzaghi contre Allegri sera le slogan de la pause et probablement du reste de la saison. Même si cet Inter, qui a remporté le seizième match des huitièmes de finale de Serie A et possède à la fois la meilleure attaque et la meilleure défense du tournoi, est une équipe capable d’envoyer des signaux importants à la compétition. Di Francesco essaie de lui compliquer la vie, mais le mur de Sommer résiste : c’est le des draps propres numéro 8 en 12 journées (Onana a fait le même numéro dans tout le dernier championnat), le dixième de la saison. Des chiffres « lourds » qui, Juve mise à part, ont déjà créé un vide avec les autres. La pause pour Inzaghi sera douce, même si le derby italien à la reprise ne lui permet pas de se distraire.
BONNE FROSINONE
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Pour partir à la recherche d’une sixième victoire consécutive après la trêve d’octobre (but atteint), Inzaghi choisit les tout premiers joueurs et, avec la récupération de Dumfries (blessé à Salzbourg), Darmian repasse dans la ligne à trois derrière. Devant se trouve Lautaro, qui lors de l’avant-match a été désigné meilleur joueur de Serie A en octobre. Di Francesco répond en peaufinant la structure tactique : pas de 4-2-3-1, mais place au 3-4-2-1 avec Monterisi, Okoli et Marchizza en défense, Soulé et Reinier derrière le seul attaquant Cuni. Celui qui s’attend à un Frosinone soudé et concentré sur les contre-attaques est déçu car les visiteurs font monter la pression pour perturber la préparation des Nerazzurri et, lorsqu’ils ont le ballon, ils attaquent avec de nombreux hommes essayant de causer des dégâts comme le démontrent les deux tirs du bord dans les 16 premières minutes : d’abord Barrenechea tire haut, puis Soulé défie Sommer. L’Inter gère le rythme, mais ne peut pas trop s’étendre car Soulé et Reinier sont un danger entre les lignes. Inzaghi s’énerve pour un avantage non accordé par Dionisi à son équipe (Mkhitaryan lancé vers le but) et pour quelques erreurs dans les passes, mais quand les vice-champions d’Europe ratent le premier pressing, un super arrêt de Turati sur Lautaro s’impose pour évitez le 1-0.
MAGIE DIMARCO
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Le match a été agréable et Frosinone a attaqué avec personnalité et rapidité, obligeant Darmian et Acerbi à faire des interventions importantes. L’Inter manque un peu de poussée à droite car, si Dimarco est une épine dans le pied à gauche et reçoit souvent le ballon dans une zone dangereuse, Dumfries n’est pas là dans l’autre couloir. Di Francesco perd Mazzitelli blessé après une demi-heure (problème au mollet gauche ; Brescianini le remplace), mais le score tactique ne change pas : les Nerazzurri arrivent souvent au fond, presque toujours à gauche, les invités couvrent le centre du terrain. zone bien. Il faut un jeu pour faire sauter le château de Frosinone et ce « jeu » est réalisé par Dimarco qui, avec son pied gauche, dessine une parabole de 56 mètres de long qui, peu après la moitié du terrain, depuis la ligne de faute latérale, sort derrière Turati, trop avancé . Ce n’est pas un centre manqué, mais une conclusion recherchée, après avoir reçu le ballon de Mkhitaryan et dépassé Lirola. Une magie folle, à raconter à vos enfants et petits-enfants. Le banc de l’Inter et tout San Siro applaudissent avec incrédulité, Sommer met ses mains dans ses cheveux. Pourtant, la réaction de Frosinone est là : Soulé profite d’une erreur de Dimarco et oblige Acerbi à finir en beauté. On arrive à la mi-temps à 1-0 et pour la quatorzième fois sur seize matches officiels, le but de Sommer est net à la mi-temps.
PÉNALITÉ DE CALHA
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L’Inter a redémarré très fort et après deux minutes de slalom dans la surface, Thuram a obtenu un penalty après une faute d’Okoli dans une glissade : des onze mètres, Calhanoglu s’est converti, prenant Turati à contre-pied. Pour le Turc, il s’agit du onzième penalty sur onze infligé depuis qu’il est à l’Inter, le quatorzième sur quatorze depuis qu’il est en Italie. Les Nerazzurri ont failli porter le score à 3-0 avec une tête de Dumfries et un tir haut de Darmian. Di Francesco comprend que quelque chose doit changer pour faire bouger les choses, alors il jette Cheddira et Ibrahimovic dans le mélange pour Lirola et Cuni et revient au 4-2-3-1. La réaction est immédiate et Cheddira frappe le poteau (c’est le dixième de Frosinone de la saison) et Sommer est battu. Inzaghi répond en remplaçant Dumfries, désormais en panne d’essence, par De Vrij : le Néerlandais passe en défense et Darmian se déplace sur le flanc. Sommer désamorce un tir de Marchizza, puis Mkhitaryan ne parvient pas à trouver le triplé suite à une passe décisive de Dimarco. Ibrahimovic (Arijon) essaie de faire ce qu’un autre Ibrahimovic (Zlatan) a fait à plusieurs reprises au Meazza, c’est-à-dire des buts, mais Sommer répond alors qu’il est toujours présent. L’Inter affronte les vingt dernières minutes avec Arnautovic et Frattesi remplaçant Thuram et Mkhitaryan : l’intention de gérer le résultat est claire. Frosinone essaie, mais paie la fatigue et cède à la cinquième défaite sur cinq de son histoire contre l’Inter. Sensi et Carlos Augusto entrent également en jeu pour la pièce finale, Meazza se moquant de leurs cousins de l’AC Milan et Lautaro ne parvenant pas à porter le score à 3-0. Le Taureau il se met en colère, mais fait ensuite la fête avec les autres. Le message a été envoyé à la Juventus.
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