«Nous évaluons tout ce qui est nécessaire pour rendre encore plus incisive la lutte contre les formes d’irrégularités dans la gestion des relations de travail. Nous disposons déjà d’une législation qui prévoit un système de sanctions qui s’applique également aux cas d’homicide involontaire et d’homicide multiple, mais dans ce cas, si l’on s’intéresse à la sécurité, réflexion, nous n’avons absolument aucune exclusion, mais nous devons aussi tenir compte du fait qu’une des questions qui reste au second plan est celle de la prévention et surtout de la sécurité ». C’est ce qu’a déclaré la ministre du Travail, Marina Calderone.
Sur le chantier
La ministre du Travail, Marina Calderone, était aujourd’hui à Florence, via Mariti, et a évoqué la possibilité d’inclure le cas d’assassinat au travail dans le code pénal, comme l’a également demandé hier le président de la Toscane. Eugénio Gianilors d’un point presse avec des journalistes devant le chantier de construction d’un nouveau centre commercial de la chaîne Esselunga où, dans la matinée du vendredi 16 février, en raison d’un effondrement décédé quatre ouvrierstrois autres ont été blessés et un est toujours porté disparu.
Le rôle de l’école
«En ce moment, nous devons regarder ce qui s’est passé avec beaucoup de respect et nous effectuerons toutes les vérifications nécessaires. S’il est nécessaire d’intervenir pour rendre les règles encore plus incisives, nous le ferons. Le gouvernement ne recule pas devant cette question. La sécurité au travail doit être un sujet obligatoire dans les écoles », a ajouté la ministre du Travail, Marina Calderone. «La sécurité au travail – a-t-il ajouté – n’est pas une question de conflit politique, mais il faut plutôt rechercher un dialogue qui permette à chacun de pouvoir donner le meilleur de lui-même dans ces cas-là».
L’accident
« Il est difficile de parler après ce que j’ai vu – a souligné la ministre du Travail, Marina Calderone -. Je veux dire merci aux pompiers, à ceux qui travaillent pour tenter de retrouver le dernier travailleur disparu. Je crois qu’il est encore très tôt dans la dynamique de ce qui s’est passé, j’ai lu, de nombreuses évaluations et de nombreuses reconstructions sont en cours. Laissons-les travailler autoritéles pompiers, les ouvriers, sont tous actifs et veillent à mieux comprendre toutes les dynamiques. »