Chaque semaine, une boucherie traditionnelle ferme définitivement. « Travailler plus de treize heures six jours par semaine : les jeunes générations y pensent différemment »

« On peut toujours gagner sa vie avec ça. » Disons que c’est le boucher lui-même qui l’a dit. Et pourtant, le nombre de bouchers traditionnels dans notre pays continue de diminuer. En dix ans, plus d’une boucherie sur cinq a disparu. En moyenne, plus d’une boucherie ferme ses portes par semaine. L’une des raisons à cela est qu’il s’agit d’un travail difficile comportant de nombreuses heures de travail. «Je travaille 80 à 90 heures par semaine», explique le boucher Marc (56 ans) de Gentbrugge. Mais il y a plus.



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